dimanche 8 décembre 2024

Plus de guerre = moins de guerre – Chronique du 9 décembre

Bonjour-bonjour

 

Il y a des gens qui sautent de joie en apprenant que Bachar al-Assad a fui le pays abandonnant le pouvoir aux milices islamistes coalisées contre son régime. Et puis il y en a d’autres qui se taisent, ou qui murmurent que l’avenir nous dira si le régime qui va se mettre en place sera meilleur ou pire que celui qui vient de tomber. Car, si barbare soit-il, le pouvoir d’al-Assad pourrait en effet avoir été un moindre mal, du moins au point de vue des occidentaux. 

--> Du fond de l’horreur sourd une faible lueur qui laisse penser que ce serait pire si elle venait à s’éteindre. Voilà ce qui fait réfléchir : que cette lueur ait été captée par des personnes extérieure au pays, qu’elles aient été de simples espoirs et non des réalité, peut-être. Mais au moins on a pu avoir l’espoir que les choses changent – ce qui signifie qu’on n’était pas tout à fait en Enfer, car l’Enfer ne peut être qu’absolu, c’est-à-dire sans espoir.

La question n’est pas tellement de savoir si on a de l’espoir en voyant s’installer au pouvoir des islamistes : l’avenir n’est pas écrit. Mais, nous retournant sur le passé immédiat, on peut se demander ce qui a permis le renversement de Bachar al-Assad, ce pouvoir qui précédemment paraissait inébranlable. S’agit-il de circonstances qui ont affaibli les deux soutiens du régime syrien, à savoir la Russie et l’Iran ?

Dans ce cas, on découvre que la Russie occupée par la guerre en Ukraine n’était pas en situation de soutenir une autre guerre ; ainsi que l’Iran, déjà affaibli par les frappes israéliennes sur le Hezbollah, qui n’a pas pu défendre les positions du pouvoir, par exemple à Alep. 

--> Ainsi plus de guerre signifierait moins de guerre ? Ce n'est pas encore la paix, mais c'est enfin une bonne nouvelle !

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