mardi 17 décembre 2024

Argentine : y somos màs pobres – Chronique du 18 décembre (1)

 


 

Bonjour-bonjour

 

Alors que de stériles et désolants débats se succèdent à l’Assemblée nationale, certains regardent désespérément à l’étranger dans l’espoir d’y trouver un modèle efficace.

Et voici qu’un espoir apparait là où on ne l’attendait pas : l’Argentine du Président Milei.


- Qu’on lise (ici) pour s’en persuader : « Alors que le pays subit une grave crise économique depuis un an, l'Institut argentin des statistiques vient d'annoncer une hausse de 3,9 % du PIB pour le troisième trimestre de cette année. Javier Milei n'a pas caché son optimisme pour 2025, au vu de ces résultats. »

Et cela réussi par l' "homme à la tronçonneuse" : « suite à un plan drastique de coupes dans les effectifs de l’emploi public (en à peine un an, 33.000 emplois publics sont retirés) et de réduction des dépenses, le président argentin a coupé 30 % du total des dépenses publiques. »

Les dirigeants français doivent sursauter en lisant cela : à eux qui doivent aussi réduire et la dépense publique et les effectifs, l’Argentine de Milei donne un vrai espoir.

Sauf qu’il y a de la casse : « la cure d'austérité est sévère et le pays s'enfonce rapidement dans la récession… Le nombre de personnes pauvres explose durant le premier semestre de l'année et atteint 52,9 % de la population. En tout, 5 millions de personnes tombent dans la pauvreté pendant ces six premiers mois notamment les plus jeunes et les retraités. »

 

--> On se dit qu’il n’y a pas de miracle : faire un pays riche peuplé de pauvres, le libéralisme sait faire ça : aujourd'hui, les estimations de croissance économique sont situées autour de 5 % pour 2025. Mais en septembre près de 53% des argentins vivaient sous le seuil de pauvreté.

- Un miracle toutefois, il y en a un : la population ne s’est pas révoltée pour retrouver un niveau de vie décent, car au fond de leur malheur ils sont heureux (oui !) de voir disparaitre tous ceux qui étaient responsables de l’inflation galopante.

Mais il faudrait quand même ne pas oublier les pauvres : elle est longue, la mémoire qu'ils ont gardée de leurs malheurs

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire