Bonjour-bonjour
Dans cet article, Paris-Match rapporte que la presse américaine unanime salue la conférence de presse improvisée que le Président français a tenue dans le bureau ovale de la Maison Blanche avec Donald Trump. Emmanuel Macron détendu, donnant du « cher Donald » au président américain - gestes amicaux, petite tape sur le genou, tout y était pour faire de ce moment une occasion où, dans la meilleure ambiance, des vérités venues d’Europe se sont fait entendre aux oreilles du Président américain.
Et pourtant, le moment du départ venu, le bilan fut tristement maigre, les Etats-Unis mêlant à l’ONU leur vote à ceux de la Russie et de la Chine – sans parler d’autres petites dictatures exotiques.
C’est une situation qui est familière pour nous, français qui pratiquons la « méthode Macron » depuis bientôt 8 ans. Il ne s’agit pas simplement de dire que le Président français manie le verbe avec l’art consommé de faire croire à ses interlocuteurs à la bénignité de ses propos ; car il y a un « quelque chose » de plus qui se passe. Devant Emmanuel Macron, les hostilités se résorbent, les velléités hostiles se dégonflent, les oppositions se dégrippent.
- Mais voilà : sorti de l’entrevue, les propos reviennent à leur ancienne position - l’effet Macron ne fonctionne qu'avec sa présence.
Du coup vient l’idée que l'efficacité de son art joue avec l’expression de son visage, son parfum ( ???) – que sais-je ? Tout cela participe de l’effet-Macron.
Que pensez-vous de cette comparaison ? Sans la musique du charmeur je n’ai jamais entendu dire que les serpents qui dodelinent de la tête et du corps au son de la flute deviennent ensuite de gentils animaux de compagnie.
Le charme existe mais son effet ne dure que ce que dure l’action du charmeur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire