mercredi 5 février 2025

Trump : l’indignation ne suffit pas – Chronique du 6 février

Bonjour-bonjour

 

Les IA, qui voient plus loin que nous ont déjà généré des images de Gaza, telle qu’elles la voient en 2035 :

 

Sympa, n’est-ce pas ? Surtout quand on pense aux images d’aujourd’hui :

 

Aujourd’hui, 74% de Gaza ressemble à ça – là-dessus, Donald Trump promet de prendre le contrôle de la zone, d’expulser les habitants en Égypte ou en Jordanie, de raser ce qui reste de la ville et de construire à la place une Rivera palestinienne – quant aux habitants il promet de les embaucher pour travailler sur place.


- Cet odieux mépris manifesté pour les Gazaouis a soulevé une indignation nauséeuse et ce n’est que justice. Pourtant aujourd’hui des voix discordantes se font entendre : Trump a tort de proposer de chasser les palestiniens de Gaza, mais il a raison de dire qu’il faut prendre en compte la situation réelle aujourd’hui :

- Selon Steve Witkoff, son émissaire à Gaza, « Il y a 30 000 munitions non explosées. Des bâtiments peuvent s’écrouler à tout moment. Il n’y a aucun service public, ni eau, ni électricité, ni gaz, ni rien. Dieu sait quel genre de maladie peut y couver. /…/ La « phase trois, la reconstruction, ne pourra pas se dérouler comme le prévoit l’accord, c’est-à-dire un programme de cinq ans. C’est physiquement impossible » (Lu ici)

Si Trump est odieux en prétendant résoudre le problème du relogement des gazaouis en leur imposant une déportation, il reste exact que le problème de leur avenir immédiat ne passe sûrement pas par une réinstallation sur place. De plus savoir qui va financer cette reconstruction et avec quel projet, la question est effectivement posée.

Si Donald Trump reste un provocateur, il n’en est pas moins vrai qu’il prend en compte des problèmes réels qu’il ne faut pas masquer par indignation.

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