jeudi 27 février 2025

A Tchernobyl, un champignon se nourrit de la radioactivité – Chronique du 28 février

Bonjour-bonjour

 

La découverte que tout le monde espérait sans trop y croire vient de se produire : à Tchernobyl prospère un champignon « radiotrophe » qui se nourrit de la radioactivité et donc qui décontamine le site. Le «Cladosporium sphaerospermum» s'épanouit en absorbant les radiations pour les transformer en énergie métabolique  : si ce champignon est exploitable, il pourrait éviter de coûteuses opérations de décontamination, aujourd'hui réalisées par une main-d'œuvre humaine dans des conditions dangereuses. (Lu ici)

 

- Mais ce n’est pas tout : on apprend incidemment (grâce à Wikipédia) que ce champignon n’est pas seul à posséder cette caractéristique, et que toute une classe de champignons sont également radiotrophes :

 

 


Champignons radiotrophes

 

Ce champignon, capable de capter les rayonnements ionisants et de les transformer en énergie utile à son métabolisme, pourrait donc nous aider à nettoyer les déchets nucléaires : finies les angoisses de ces déchets de nos centrales capables de contaminer la nature des milliers d’années après qu’ils aient été générés par nos centrales. Alléluia ! 

- Attendez, j’ai gardé le meilleur pour la fin. Car la substance grâce à laquelle ces champignons se nourrissent de radioactivité n’est pas si rare que ça : il s’agit de la mélanine, molécule présente également dans notre peau et qui lui permet de bronzer. Et donc : une petite manipulation et hop ! Voilà les humains (africains à la peau noire particulièrement) qui deviennent capables de dégrader la radioactivité et sa nocivité avec.

- Et maintenant, rêvons un peu. Ces champignons auraient gardé intacte une propriété datant des premiers moments de la vie sur terre quand les proto-organismes devaient affronter des conditions extrêmes de chaleur et de radioactivité. Dégradées dans la plupart des cas, mais maintenues actives dans quelques autres, voilà ces capacités, qui nous font pourtant défaut aujourd’hui, susceptibles de revenir à la vie.

Merci la nature !

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