Bonjour-bonjour
Ce matin durant mon petit déjeuner la radio diffuse en sourdine les titres de l’actualité ; j’écoute d’une oreille somnolente lorsque je sursaute : le journaliste vient d’annoncer ceci : « le Président Trump, parlant du soutien à la guerre de l’Ukraine contre l’envahisseur russe, a déclaré hier : « Nous cherchons à trouver un accord avec l'Ukraine selon lequel ils apporteraient en garantie leurs terres rares et d'autres choses en échange de ce que nous leur donnons ». (A lire également ici)
Autrement dit il ne s’agit plus pour les Etats-Unis de soutenir un combat pour la justice et la liberté du peuple ukrainien, mais d’une opération commerciale essentiellement bénéfique pour les américains.
On disait autrefois que l’idéologie n’était qu’un « rideau de fumée » destiné à dissimuler le combat de la bourgeoisie pour écraser le prolétariat : le profit capitalistique était de toutes les façons l’objectif final. Mais à l’époque, l’idéologie était partout. Par exemple au Viêt-Nam les américains luttaient contre le bloc communiste – idéologie contre idéologie. Aujourd’hui, Trump se contre fiche que l’Ukraine soit soumise à un autocrate russe ; d’ailleurs il le considère comme un type bien, qui pourrait éventuellement vendre à bon prix aux américains le gaz dont ils ont encore besoin.
- Ce qui m’a retourné l’estomac ce matin, au point de me gâter le plaisir du p’tit déj’, c’est de voir rejettées la justice et les valeurs communes aux pays démocratiques au profit du maquignonnage le plus sordide : « je vous sortirai la tête de l’eau à condition que vous me donniez votre bourse. »
Et cela en toute franchise, sous la lumière crue de la sincérité. Ici nul retrait idéologique derrière des valeurs ; rien que l’enrichissement, sous condition que ça profite aux américains – et rien qu’à eux.
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