Bonjour-bonjour
Voici l’info du jour, livrée avec le café crème du petit matin : selon le récent article publié dans Foreign Affairs par l’économiste américain Nicholas Eberstadt, « Pour la première fois depuis la peste noire dans les années 1300, la population mondiale va diminuer. »
- On sait, oui. Mais poursuivons : « Là où la dépopulation observée il y a sept siècles a été causée par une maladie mortelle transmise par les puces, celle qui s’annonce sera entièrement due aux choix des individus ».
C’est comme pour le climat : tous responsables mais incapables de faire ce qu’il faudrait, c’est-à-dire suicider l’espèce ? Adieu monde cruel…
L'article conclut alors sur une note malgré tout optimiste : « une société vieillissante et de moins en moins nombreuse peut maintenir et améliorer sa prospérité. » – A condition bien sûr de réagir à temps et de prendre les bonnes décisions…
- Ainsi, devenus décideurs, les humains s’empressent de ruiner l’espèce humaine et de détruire leur milieu naturel : bravo les hommes ! Voilà votre mortifère liberté récompensée pour son arrogance ! Ce n’est pourtant pas faute d’avoir été prévenus : tous les grands mythes fondateurs l’ont montré : laissés libres d’agir les humains ont troublé l’ordre voulu par les dieux et ont entrainé la destruction punitive de l’humanité – et même quand les femmes s’en sont mêlées (comme Pandora) le malheur a été le fruit de cette liberté.
Pourtant, comme on vient de le dire, à condition de revenir à la raison, même notre société vieillissante et de moins en moins nombreuse pourrait être sauvée.
Éh bien alors, qu’attendons-nous ? On le devine, c’est comme pour le climat : il faudrait faire aujourd’hui des sacrifices pour le bénéfice des générations de demain.
- Quoi ? Être la génération sacrifiée ? Sacrifier le temps court au bénéfice du temps long ? Voilà ce à quoi nous nous refusons de toute notre énergie.
... On devine la fin.
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