samedi 15 février 2025

Il y a un nouveau shérif à Washington - Chronique du 16 février

Bonjour-bonjour

 

Discours de JD Vance, le vice-président U.S. aux Européens à Munich : " en Europe, la liberté d’expression, j’en ai peur, est en retrait."

Et de développer : règlements destinés à empêcher l'antiféminisme, les discours haineux, la liberté de s’opposer à l’avortement, tout cela est mis au compte de la censure liberticide. (lire le discours de Vence ici)

Reprenant les reproches que nous faisons à l’équipe de D. Trump, JD Vance les retourne contre les européens : ce sont eux qui condamnent les citoyens européens pour avait fait usage de leur liberté d’expression et qui imposent un carcan de lois liberticides.

« Nous étions dans le même camp » et c’est vous qui en êtes partis déclare-t-il, tandis que les délégués européens s’égosillent en vain à proclamer que pour eux, la liberté c’est de respecter son voisin, d’être humains avec les humains – d’où qu’ils viennent, et de permettre aux femmes d’accéder au statut qu’elles ont-elles-mêmes choisi.

Bon – tout ça ce ne sont que des mots : après tout il ne s’agit peut-être que d’un différend philosophique sur le contenu d’un concept. 

- Mais non. Car dit-il « Il y a un nouveau schérif à Washington grâce à qui même si nous pouvons être en désaccord avec vos opinions, nous nous battrons pour défendre votre droit de les exprimer sur la place publique » Tel quel. 

Bien sûr on n’est pas prêts de voir les G.I. débarquer une nouvelle fois chez nous, cette fois pour assurer la police ; par contre surtaxer nos produits parce qu’on met des amendes aux réseaux pilotés depuis l’Amérique, Google ou autres qui laissent diffuser les propos signalés plus haut : ça, oui, on doit entendre cette déclaration comme menace directe.

Attention : on a surnommé le schérif de Washington « l’Homme qui tire plus vite que son ombre. »

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