Bonjour-bonjour
« Quand c’est fini / n.i-nini / Ça recommence » : on connait la chanson de Léo Ferré : il pourrait la reprendre aujourd’hui et l’adapter à la pandémie qui, à peine éteinte ici, repart là, menaçant d’embraser à nouveau toute la planète.
C’est bien ce qui se passe en Russie confrontée ces jours-ci à une flambée de nouveaux cas, dans le sillage de l’arrivée du variant « delta » – situation à mettre en aussi rapport avec la faiblesse de la vaccination due à la méfiance des citoyens russes en l’exactitudes des statistiques officielles concernant son efficacité ; et aussi à un respect limité des gestes barrières et au refus de nombreux Russes de porter le masque dans les transports ou les lieux publics. Bref : ce retour de l’épidémie est un révélateur de l’état non pas seulement sanitaire, mais aussi politique et même sociologique du pays.
Et nous, européens, où en sommes-nous ? Lisons la presse : « Vendredi 18 juin, le président de la République française et la chancelière allemande ont appelé à la vigilance, dans l'organisation de l'événement sportif, face au variant Delta, particulièrement contagieux. » (Lu ici)
Il ne s’agit donc pas de prendre des mesures contraignantes, mais d’appeler à la vigilance, essentiellement à propos des manifestations telles que l’Euro de foot. Appel lancé par le bi-moteur de l’Europe que sont Angela Merkel et Emanuel Macron – qui ont donc confiance dans l’esprit de solidarité des citoyens censés être soucieux non seulement de leur santé mais aussi de celle des autres. On croit donc qu’ils vont spontanément faire taire leurs élans de supporters pour s’imposer des restrictions telles que port du masque et gestes barrière :
« - Et voilà que Pogba passe à Benzema, qui prend son temps pour contrôler le ballon, et … OUI !!!! La France vient de marquer son 3ème but contre la Hongrie ! »
Et là : pas d’embrassades ; pas de cris éructant des aérosols avec des milliards de choses pas propres – tout reste dans le masque – et tout se passe à 3 mètres des voisins.
Oui, mais, c’est un rêve… Mais il semble que nos dirigeants bien-aimés l’ont fait eux aussi : alors, pourquoi pas nous ?
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