jeudi 7 août 2025

Quand les robots n’en font qu’à leur tête – Chronique du 8 aout

Bonjour-bonjour

 

Il y a quelques années les premières assistances à la conduite faisaient déjà parler d’elles : il s’agissait de véhicules munis d’un stabilisateur de vitesse qui, d’un coup, se mettaient à accélérer sans qu’on puisse les freiner. On a conclu à des erreurs de pilotage et on est passé à autre chose.

Mais voici que le sujet se renouvelle avec le mystérieux « freinage fantôme » : « 350 automobilistes témoignent avoir été victimes de freinages involontaires, débouchant parfois sur des accidents graves. Des pertes de contrôle probablement liées à des défaillances du système d'aide à la conduite sur les véhicules récents. Et si le freinage d'urgence automatique, obligatoire dans l'Union européenne sur tous les véhicules neufs produits depuis 2022, avait été défaillant ? » (Lu ici)

 

- D’un coup, voilà mise en doute la confiance que nous accordons à nos machines douées d’intelligence, équipées de capteurs dans tous les sens et qui prennent les commandes de la voiture pendant que nous…

… que nous « quoi » au fait ? … « que nous piquons un roupillon » pendant que notre voiture taille la route, toute seule comme une grande ?


Et si, quand les accidents de freinage fantôme se produisent cette image était celle de la banquette avant de la voiture et non des places arrières ?

 

 

Le règlement routier est très ferme à ce sujet : dans les véhicules dotés d’assistance à la conduite le conducteur doit rester vigilant et prêt à intervenir à tout moment si la situation l’exige, en particulier quand le système de pilotage engage le véhicule dans une manœuvre inappropriée. Quand on sait que c’est en 2 secondes que ces véhicules ont été stoppés par le freinage fantôme, on voit bien qu’une vigilance de pilote de F1 ne sera pas de trop.

- Soyons clairs : il ne s’agit pas malheureusement de mettre en doute seulement ces systèmes de pilotages de véhicules automatiques dont on devrait se méfier à tout instant ; c’est aussi tout ce que nous avons délégué de notre vie quotidienne à nos machines. Tout, depuis l’ouverture et la fermeture automatique de nos volets jusqu’à la tenue de nos comptes bancaires, virements automatiques compris.  On surveille tout ça par le biais de mots de passe visant à empêcher les agressions extérieures – très bien. Mais qui nous dit qu’un jour tout comme pour les voitures, nos programmes embarqués ne feront pas « par eux-mêmes » des manœuvres « fantômes » ? Des virements fantômes, des fermetures de volets fantômes, des mot de passe modifiés sans intervention du propriétaire ?

Un jour, en rentrant chez vous, à votre grand étonnement, vous découvrirez sur votre digicode la mention  « le code a changé »

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