vendredi 22 août 2025

Jésus que ma joie demeure… – Chronique du 23 aout

Bonjour-bonjour

 

Voici une nouvelle qui me parvient ce matin : « Un implant cérébral sort un patient de trente ans de dépression et lui permet à nouveau de ressentir de la joie » (Lu ici)

Ainsi on est parvenu à évincer des symptômes dépressifs profonds ayant entrainé plusieurs tentatives de suicides, et cela grâce à des électrodes « qui ont été reliées à de petites batteries implantées sous la peau, au niveau des clavicules. Ce dispositif, comparable à un stimulateur cardiaque (ou pacemaker), envoie de courtes impulsions électriques plusieurs fois par jour, en toute autonomie. » (Article cité)

On est donc parvenu à stimuler la production de joie grâce à des impulsions électriques directement sur le cerveau, prouvant ainsi que ce sentiment éminemment spirituel, ce « sentiment de plénitude qui affecte l’être entier » (CNRTL) dépend en fait de phénomènes relevant de la physique.

D’où l’idée de faire germer dans la conscience toute sorte d’émotions, de sentiments, d’affects par simple stimulation de neurones. 

Ainsi : dans le choral de la cantate BWV 147, Bach fait dire au chœur « Jésus que ma joie demeure, / Le réconfort et la sève de mon cœur / Jésus réduit tout chagrin, / Il est la force de ma vie, / Le délice et le soleil de mes yeux, / Le trésor et la félicité de mon âme ; / Donc je ne laisserai pas Jésus / Loin de mon cœur et de ma vue ». (Air connu – à lire ici)

--> Aujourd’hui, plus besoin de Jésus ; une petite décharge dans le cerveau et hop ! voici « le soleil et la félicité de l’âme etc. » qui vous envahissent, même si vous n’avez pas la foi.

Et puis pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Votre chérie commence à vous lasser, vous ne ressentez plus votre âme tressaillir quand vous entendez sa voix ? Vous n’avez plus de papillon dans le ventre dès qu’elle apparait ? Qu’à cela ne tienne : encore une petite décharge et ça repart.

 


Reste à ne pas se tromper de zone à stimuler. Les chercheurs du Minnesota qui ont pris en charge le dépressif dont nous parlons ont déterminé la présence dans son cerveau d’un « réseau de saillance » anormal sur le quel ils sont intervenus avec succès. Il ne reste plus qu’à en faire autant dans les autres cas pour ne pas se tromper.

… Encore que… Supposez que vous activiez la zone de la foi religieuse au moment de réactiver le sentiment amoureux : quel serait le problème ?

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