Bonjour-bonjour
A présent la sécurité sociale intervient dans les soins dus au malade. C’est ce qui se passe lorsque le ministère impose un plafonnement des arrêts de travail à 15 jours en première prescription.
Selon cet article, il s’agit pour les médecins de faire valoir que 1°) L'arrêt de travail est un moyen d'améliorer l'état de santé du patient. 2°) Que seul le médecin est juge des soins nécessaires pour améliorer la santé du patient. Et donc que 3°) imposer un plafond de 15 jours maximum d'arrêt de travail, c'est remettre en cause les compétences des médecins.
--> Et là on est au-delà des compétences de l’administration : « Si un patient vient pour une dépression, on va en général l'arrêter 30 jours, le temps que les médicaments fassent effet. S'il se casse le col du fémur, c'est 45 jours. Et surtout, la maladie de Jacques, ce n'est pas la même que celle de Paul, chaque patient est différent. »
On pourrait rétorquer que ces arrêts de travail ne sont pas compatibles avec les ressources de la sécurité sociale. Toutefois on doit dire que les statistiques ne sont pas favorables aux médecins : si ces frais ont été multipliés – en progression de plus de 6%, portant ces dépenses à plus de 20 milliards d’euros – comment ne pas soupçonner les médecins de favoriser au-delà du raisonnable de genre de prescriptions ? Une sorte de deal entre patient et médecin : « Tu me prescrit un arrêt de travail et moi je reviens te consulter. »
Oui, c’est cela qui irrite au plus haut point le corps médical : la réforme ne les empêche pas de prescrire un arrêt de travail, mais à condition de le faire sous le contrôle de la sécu.
Ça veut bien dire qu’il y a un soupçon.
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