dimanche 28 septembre 2025

La baisse du désir d’enfant en France – Chronique du 29 Septembre

Bonjour-bonjour

 

Des études s’appliquent à mesurer le « désir d’enfant » présent dans la jeune population, afin de savoir si ce désir évolue en coïncidence avec celui de la natalité. Or on ne constate semble-t-il pas en effondrement comme celui de la natalité fait craindre – tout juste un tassement. (Voir ici)

Je note cependant que ces statistiques ne prennent pas toujours en compte le désir exprimé par les couples – voire même celui des hommes seulement. En effet on s’ingénie à constater le manque d’implication des pères dans les responsabilités à prendre au quotidien dans la vie des enfants, pour dire que finalement ce sont les femmes qui en décident – et donc de les sonder elles seules plus particulièrement.

Or il me semble qu’au long des décennies récentes, l’attitude des pères a beaucoup évolué, comme en témoigne leur présence dans la prise en charge des très jeunes enfants. 

o-o-o

À ce sujet, qu’on me permette d’évoquer un souvenir personnel. Nous sommes au tout début des années 70, j’ai 30 ans et je suis papa d’un merveilleux enfant. Ma femme et moi exerçons le métier d’enseignant qui nous laisse quelque temps libre au cours de la semaine de travail pour lequel nous avons pu coordonner nos emplois du temps : je suis disponible quand ma femme travaille et réciproquement. Me voici donc à faire les courses à la supérette avec mon bébé sur les bras. Arrivé à la caisse deux femmes m’observent. L’une d’elle, dans un hochement de tête dit à l’autre « Au moins comme ça, ils comprennent ce que c’est ! »

Autrement dit, il est impensable pour ces femmes qu’un homme ait spontanément et en dehors de toute contrainte choisi de s’occuper de son bébé – d’ailleurs à l’époque on pense qu’un homme est incapable de prendre un bébé dans ses bras, de le nourrir, de le changer, le rhabiller etc.

Or, voici ce qu’on voit aujourd’hui un peu partout :

 


Mais les ménagères aigries de ma supérette trouveraient encore le moyen de dire que ces hommes sont des femmeletttes, que c’est leurs femmes qui doivent « porter la culotte » à la maison – bref sans qu’elles l’avouent, elles aimaient les hommes dont les mains étaient trop dures pour toucher la peau des bébés sans l’abimer. Des mains à leur flanquer des torgnoles.

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