Bonjour-bonjour
Le discours du Président Trump à la tribune de l’ONU a sidéré les observateurs : personne jusqu’à présent n’avait tenu un pareil langage, si menaçant tout en étant en même temps si dysfonctionnel. Car ne croirait-on pas, en l’entendant, entendre un gamin de 8 ans, colérique et boudeur ? Allant jusqu’à nier ses bévues d’hier pour en affirmer avec ostentation de nouvelles ?
Et pourtant chacun frisonne et louvoie, baisse la tête, courbe l’échine… Bref, il semble qu’un tel langage, au lieu d’affaiblir son auteur, ne fasse que souligner sa puissance.
« Le verbe n’est rien, les canons sont tout. » : c’est cette réalité qui s’impose à nous, nous obligeant à admettre que notre belle rhétorique, nos analyses subtiles primées par les grands concours de l’Administration publique, n’ont en réalité aucune valeur – sans quoi Trump n’aurait pas tenue 30 minutes dans le bureau ovale.
Mais nous - nous les élites, nous les QI à plus de 140 : que devons-nous en penser ?
- C’est comme ça – Résignons-nous devant la bassesse humaine et renfrognons-nous dans une misanthropie bien tenace.
- Utilisons notre intelligence et notre art de prévoir l’avenir pour subtiliser aux puissants, devenus des benêts, leurs armes afin de réinstaller l’intelligence là où elle devrait être : au sommet de l’État.
- Devenons les complices du pouvoir, soyons les valets des puissants, leur éminence grise afin de détourner en notre faveur les surplus de la puissance.
… Choisis ton camp, camarade.
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