Lu ceci dans cet article du café pédagogique :
1) Le projet de programmes de sciences de la vie et de la Terre du cycle 4 (5ème/4ème/3ème) insiste, comme le précédent, sur la distinction des élèves entre ce qui constitue « un savoir scientifique éprouvé de ce qui relève, soit d’une opinion non prouvée, soit d’une croyance ».
Pour qui se souvient encore des rodomontades du professeur Raoult, affirmant qu’il possédait un savoir scientifique que des profanes comme les journalistes ne pouvaient comprendre et encore moins critiquer, voilà une bonne nouvelle. Je dirais pour ma part que si cet aspect du programme était assimilé, l’année scolaire en SVT serait une réussite
2) « Il en est de même pour les bases de la procréation humaine avec les cycles féminins, le rapport sexuel et la formation d’une cellule œuf. /…/ » Poursuit ce chapitre qui conclut ainsi : « Le programme inclut clairement la notion de clitoris.» (art. cité)
On le devine : j’accroche sur la référence au « clitoris » qualifié ici de « notion ».
Le clitoris représenté en majesté ici
« Une notion est une connaissance élémentaire, souvent tirée d'observations empiriques. Elle est donc moins élaborée et abstraite que le concept » nous dit Wiki. On comprend que les gamins tout juste pubères n’ont pas droit à plus qu’une brève description.
- Toute fois le philosophe proteste : le clitoris mérite mieux qu’une approche élémentaire et empirique. Car il est le seul organe du corps humain qui apporte de la jouissance sans rien réclamer en échange. Voyez ce qu’il en est chez l’homme : le pénis apporte de la jouissance, oui – mais seulement s’il ensemence la femme. L’espèce est là qui veille au grain : « Tu jouiras, oui – mais à condition de remplir ta fonction fécondatrice ». Inutile d’énumérer les autres zones érogènes du corps : elles ont toutes une utilité pour la survie de l’individu ou pour la propagation de l’espèce.
Voilà au moins quelque chose que nos enfants auraient intérêt à savoir en accédant à la puberté.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire