Bonjour-bonjour
Vous avez certainement à l’esprit les étonnantes manifestations de solidarité avec les réfugiés ukrainiens, comment ils sont pris en charge par des bénévoles français en Pologne et accueillis à leur arrivée en France par des gens comme vous et moi qui leur ouvrent leur maison pour les héberger le temps de leur exode hors de leur patrie.
On n’avait pas le souvenir d’une pareille sollicitude du temps de l’afflux des réfugiés syriens : certains en ont tiré des conclusions grinçantes...
Mais, ce n’est pas tout ! Le président palestinien Mahmoud Abbas a pointé du doigt dimanche le « deux poids deux mesures » des Occidentaux, prompts à invoquer le droit international pour imposer des sanctions à la Russie qui a envahi l'Ukraine, mais pas à Israël pour ses « crimes » dans les Territoires palestiniens.
o-o-o
- Alors, c’est vrai : j’avais récemment souligné combien cette attitude différentielle vis-à-vis des réfugiés selon qu’ils soient ukrainiens ou d’origine méditerranéenne ou africaine était choquante. Mais si j’y reviens aujourd’hui, c’est que je voudrais dans le sillage du Président Mahmoud Abbas insister sur l’usage que nous faisons des Principes du Droit international, instrumentalisés selon des besoins qui n’ont rien à voir avec la justice. Pourquoi parler d’obligations faites à tous et pour tous les cas si l’on ne veut cette force que pour l’imposer dans certains cas ? Car l’universel n’a de force que s’il l’est effectivement. Or nous ne cherchons qu’à mobiliser cette force en oubliant les raisons pour lesquelles elle existe. A savoir l’universelle dignité de l’homme. Or, pour autant qu’on sache, un réfugié est un homme qu’ils soit syrien, érythréen ou ukrainien.
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