Bonjour-bonjour
Les sanctions pleuvent sur la Russie et parmi les États qui cherchent à priver Moscou de ses ressources, les États-Unis sont en première ligne.
Ainsi, après avoir annoncé des « sanctions dévastatrices » contre les principales banques du pays, Washington « s'attaque à l'entourage du président russe Vladimir Poutine en imposant des sanctions contre les deux filles de ce dernier. L'épouse et la fille du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, sont également visées ainsi que les membres du Conseil de sécurité de la Russie. » (Lire ici)
Sanctionner la femme et les enfants du président ? Imagine-t-on ce procédé employé contre la France ? Que Brigitte Macron soit privée de ses manteaux Vuitton, ou que ses enfants soient spoliés de diverses manières ? Non, n’est-ce pas, parce que dans un régime démocratique comme l’est le nôtre, les ressources des familles n’ont pas de rapports avec la vie économique du pays et pas plus avec les décisions politiques qui y sont prises. Pour frapper ainsi les femmes et les enfants d’un dirigeant, il faut que le régime soit népotique, que le clan du Président existe et qu’il soit directement bénéficiaire de l’activité économique. C’est le fait des dictateurs – Oui, mais n’oublions pas que la famille de Donald Trump a été liée de très près à la vie politique des États-Unis, et que, dès la première année de sa présidence, Nicolas Sarkozy a tenté d’assurer une place d’influence à son fils (surnommé ironiquement « Le Prince Jean »)
Reste que la France est le pays qui a fait la révolution contre les privilèges et que la nuit du 4 aout 1789 est pratiquement la date fondatrice de la démocratie. Le pouvoir et la fortune dépendent désormais de l’utilité publique et de rien d’autre. Toutefois, on sait bien que les plus grandes fortunes de France ont été héritées, et que parler de supprimer l’héritage est de nos jours encore une proposition strictement révolutionnaire.
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