mercredi 20 juillet 2022

Mobilisation générale des colibris – Chronique du 21 juillet

Bonjour-bonjour

 

On nous rebat les oreilles avec la légende du colibri qui verse sur l’incendie l’eau contenue dans son minuscule bec en disant « J’ai fait ma part » 

  


- Hé bien c’est loin d’être fini. Avec le conflit ukrainien voilà que chacun d’entre nous est prié de faire son colibri pour épargner de l’énergie : éteignez la box en partant en vacances, oubliez d’allumer le climatiseur, réglez le chauffe-eau sur 40°, débranchez les chargeurs – etc. (Lire ici)

 

Face à cet appel à la bonne conscience, j’ai comme à mon habitude une réaction un peu négative : « Périsse le monde, du moment que j’ai fait ce que j’ai pu pour l’éviter ». Inutile de chercher d’autres solutions, même si de toute manière une armée de colibris ne feront jamais rien d’utile pour lutter contre l’incendie, et même si d’autres façons pour les tout-petits de faire quelque chose s’avèrent beaucoup plus efficace (1).

On peut opposer le colibri au pélican qui reste sans rien faire avec son gros bec inemployé : le débat n’est pas là. Car, s’agissant de la protection de la planète, le colibri écolo fait face non seulement à l’incendie, aussi à des éperviers au bec plein de feu, qui sèment l’incendie et détruisent tous ceux qui cherchent à l’éviter. --> Plutôt que de chercher des canadairs pour éteindre l’incendie, mettons en ligne des Rafales pour détruire les incendiaires.

 

On pourrait toutefois me reprocher de me tromper de débat : après tout, l'écologie n'est pas en cause dans les plans des russes pour faiblir l'Europe. Reste que  les écologistes eux-mêmes se réjouissent secrètement que la guerre d’Ukraine provoque une pénurie de gaz puisqu'elle va réduire les émissions de CO2


Exact – Mais tant qu'à faire, pourquoi pas ne pas applaudir la famine issue de l’embargo sur le blé ? Car enfin voilà longtemps que l’augmentation de la population humaine dûe au progrès de la médecine met en péril l’humanité entière en accroissant le nombre de bouches à nourrir sans accroitre les capacité à les remplir.

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(1) On pense à madame Tao (lire ici), pauvre femme jetée à la rue et qui survit en vendant aux passants une sauce aigre-douce qu’elle vient d’inventer et qui fait sa fortune.

Le débat fait rage entre ceux qui font son éloge et ceux qui persistent à féliciter le colibri qui prend le risque de se brûler les ailes dans l’incendie. (Voir ici)

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