Bonjour-bonjour
La baisse du taux de natalité en Thaïlande et dans de nombreux autres pays d’Asie du sud-est est un phénomène dont les conséquences désastreuses appellent les responsables politique à trouver rapidement des remèdes.
Le ministre de la Santé publique, Cholnan Srikaew, a déclaré que le gouvernement thaïlandais ferait de la hausse du taux de natalité une priorité de l’agenda national.
« Toutefois, il devra peut-être recourir à des mesures désespérées pour aider les couples à trouver l’amour, ce qui est également considéré comme une priorité urgente. » (Lu ici)
L’amour serait donc l’effet de mesures politiques ? Les autorités politiques thaïlandaises ont en effet annoncé qu’elles allaient, pour aider les célibataires à trouver l'amour, prendre 3 mesures :
1) Équilibrer le temps consacré à la vie professionnelle et à la vie privée, afin de permettre aux couples d’avoir la même la vie sociale que les célibataires déliés des contraintes liées à la tradition familiale.
2) Rendre plus facile la rencontre de gens également désireux de former un couple. Pour cela, le gouvernement préconise d’investir dans le développement d’outils de mise en relation des couples et veut travailler avec les développeurs de plateformes pour encourager les célibataires à accéder aux outils qui leur permettent de se rencontrer.
3) Accéder à un meilleur salaire : il est important d’aider les célibataires à améliorer leurs compétences au travail, ce qui peut faire progresser leur carrière et augmenter leurs revenus. Les jeunes thaïlandais sont en effet très attentifs à l’écart de revenus avec leur partenaire et souhaitent pour cela avoir un salaire confortable.
On le voit : les thaïlandais sont des gens assez peu romantiques qui considèrent le sentiment amoureux comme secondaire par rapports à des avantages strictement individuels et égocentrés. Ainsi, l’amour c’est ce qui vient pardessus le marché quand toutes les exigences de l’individu sont déjà satisfaites. Alors certes, des témoignages rapportés dans l’article cité ici montrent que certains jeunes sont tombés amoureux préalablement à toute évaluation de la situation - mais alors ils ont renoncé à former un couple en raison d’une situation jugée défavorable.
« Moi d’abord, nous après » : et si c’était aussi notre philosophie de l’amour ?
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