Bonjour-bonjour
Les élections, c’est comme ça : ça passe ou ça casse. Ici ça a cassé, mais demain ?
Petit rappel de la campagne du RN : leurs candidats n’étaient pas tous « bien propre sur eux » comme le prétendait l’éventuel futur premier ministre. Des candidats racistes, antisémites, voire même porteurs d’insignes nazis ont été débusqués chez eux et tout cela a gâché la fête. Alors que J. Bardella saluait les résultats en affirmant : « Ce soir tout commence ! », Philippe Olivier (conseiller de Marine Le Pen) plus prudent se contentait de relever que « L’avenir nous appartient » – affirmation tout à fait gratuite.
--> Le progrès du RN est aussi son échec. A quoi bon 80 députés de plus quand il en fallait plus de 150 ?
Reste quand même le plus important : qui va gouverner la France à partir d’aujourd’hui ? Avec quel programme ? Ces questions sont terrifiantes chez nous qui n’avons pas la culture du compromis, alors qu’elle est posée et résolue constitutionnellement chez nos voisins allemands.
Un exemple ? Hier soir, en postillonnant dans le micro, J-L Mélenchon demandait pour son parti et le poste de 1er ministre et l’application du programme de LFI – tout le programme : voilà les négociations et le compromis renvoyé aux oubliettes. Il est sûr qu’avec des principes comme ceux-là on n’est pas prêts d’avoir un nouveau gouvernement. Que nous faudrait-il pour y parvenir ? Qu’il y ait un capitaine dans le bateau ? C’est sûr, mais depuis le Bounty on sait comment ça finit ces histoires-là.
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