Bonjour-bonjour
Certains articles (dont celui-ci) disponibles dans la sélection Google-news présentent un intérêt majeur qu’il est bon de signaler au passage. Ainsi des études scientifiques sur l’épigénétique.
Déjà parce qu’il s’agit d’avancées scientifiques récentes qui ont valu à leurs auteurs un prix Nobel.
Victor Ambros et Gary Ruvkun, lors de la cérémonie des Breakthrough Prize Awards, à Mountain View, en Californie, le 9 novembre 2014
Ensuite parce que des « influenceurs » ont déjà flairé le bon filon : les voilà qui proposent des médicaments épigénétiques (voire même « épi-» n’importe quoi) – sans parler des justification pseudo-scientifique des races.
- Dans l'article on définit d’abord le terme : « L’épigénétique, une toute jeune discipline scientifique, a pour objectif d’expliquer comment, quand et avec quelle intensité chaque cellule contrôle le fonctionnement de chacun de ses gènes, en lien avec son environnement. » Il s’agit de comprendre comment un organisme s’adapte au-delà du contenu de son patrimoine génétique.
- Ensuite il faut comprendre comment l’adaptation épigénétique franchit la barrière de la reproduction : la génération nouvelle reprenant certaines données épigénétiques venues des parents rendant possible une certaine « hérédité des caractères acquis » jusque-là incompréhensible.
- Ultérieurement on pourrait aussi créer des « médicaments » actifs pour modifier dans un sens avantageux ces « marqueurs épigénétiques »
Cela nous permet de comprendre que nous sommes issus non pas d’une seule, mais de deux programmations : la première identique pour tout l’organisme relève d’un contenu génétique : en dehors des mutations nous devrions être porteurs des mêmes gènes qu’Adam ou Eve. La seconde qui sélectionne l’expression de ces gènes, empêchant certaines de leurs parties de fabriquer l’organisme sans les perdre pour autant. Par exemple, à supposer que nous ayons héréditairement de quoi développer un odorat digne de certains animaux, nous pouvons en être privés, tout en ayant la capacité de retrouver cette faculté dans certains environnements (comme le Groenland où les Inuits sont capables, grâce à leur odorat, d’identifier des trous d’eau dans la glace que des phoques ont récemment utilisés).
Si ça ce n’est pas digne du Nobel, dites-moi ce qui en sera capable.
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