Éducation à la vie affective et sexuelle : un abrégé – Chronique du 24 janvier
Connaissez-vous ce que contient le programme pour l’Éducation à la vie affective et sexuelle qui doit entrer en vigueur à la rentrée 2025 ? Non ?
- Vous allez dire que c’est un peu tard pour vous soucier d’apprendre un tel programme. Peut-être (ou pas ?) mais il n’est pas top tard pour savoir de quoi vont parler les ennemis de ce programme qui vont l’accuser de provoquer la dégénérescence de l’Occident.
- Passons sur le programme de l’école maternelle et élémentaire (voir ici) et attardons-nous sur le
« - En 6e ils doivent appréhender les changements du corps et le respect des autres l'orientation sexuelle et le fait de développer librement leur personnalité, »
- notamment en 5e où ils apprennent à "différencier sexe, genre, orientation sexuelle et respecter leurs diversités".
- En 4e, la sexualité est abordée comme une "réalité complexe" ("pouvant faire intervenir le plaisir, l'amour, la reproduction, etc") et en termes de santé (dont la prévention des risques). Les "incidences des réseaux sociaux sur les relations" sont aussi évoquées.
--> Résumons : respect du corps et des personnes va de paire avec le développement « libre » de sa personnalité. Autant dire que nulle normalisation ne doit paraitre.
- En 3e, les élèves doivent être amenés à "interroger les liens entre bonheur, émotion et sexualité", "savoir reconnaître et caractériser des contextes de danger et de vulnérabilité" (risques, mécanismes d'emprise...), les violences sexuelles ou les discriminations.
--> Comprendre le lien entre « bonheur émotion et sexualité » : bigre ! J’en connais qui se feraient recaler parmi ceux ou celles qui rentrent de boite avec « leur coup du soir » !
- La classe de seconde permet d'"explorer les tensions entre l'intime et le social" (dont la protection à l'ère des réseaux sociaux). Les élèves doivent, entre autres, "comprendre que les différences biologiques entre les femmes et hommes ne déterminent pas les expressions, les comportements et les rôles attribués au genre 'masculin' et 'féminin'". Pour la première fois dans le programme, il est proposé, "à partir de témoignages", de leur faire "prendre conscience que le sexe biologique peut ne pas correspondre à son identité de genre".
--> Alors là, j’applaudis des deux mains, mais j’exige que chacun, dès qu’il est en âge de rencontrer ses semblables et de les différencier les uns des autres soit capable de réciter et de commenter ces leçons. Bien entendu la formation des enseignants doit être à la hauteur.
- La première doit permettre d'aborder "les conduites, tentations, plaisirs et risques" (à travers par exemple l'étude d'œuvres).
--> Là place aux grands classiques (La princesse de Clèves ?)
- La terminale "rassemble les acquis permettant à l'élève d'appréhender la sexualité en jeune adulte responsable". Il s'agit, entre autres, de "savoir résister individuellement et collectivement aux violences sexistes et sexuelles et aux discriminations liées au sexe, à l'identité de genre, à l'orientation sexuelle".
--> Hummmm ! Voici le moment venu d’ouvrir l’œuvre du Marquis de Sade….
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