Bonjour-bonjour
La mort de Bertrand Blier remet au premier plan son film « Les valseuses » et sa misogynie montrant le personnage incarné par Miou-Miou insensible au plaisir sexuel subir ce qu’il faut bien appeler des viols répétés et tout cela dans une joyeuse ambiance de comédie de mœurs.
On dit que ce film ne serait plus possible aujourd’hui du fait de la contrainte du mouvement #metoo qui condamne cette apologie du machisme.
Mais s’agit-il seulement de viols ? Lisons les remarques de Cédric Klapisch remontant à 2020 quand il refusait de réduire Les Valseuses à son machisme : "Il y a quelque chose qui parle du plaisir féminin et qu'on ne voit pas dans beaucoup de films", expliquait-il, défendant aussi une "liberté de ton dérangeante" mais "intéressante". "Ça pousse très loin l'idée de la liberté", disait-il.
Prenez par exemple le cas de la séquence où le personnage interprété par Patrick Dewaere se met à téter le sein de Brigitte Fossey (dont c’était le retour à l’écran) après avoir écarté son bébé.
C’est ça l’idée de liberté qu’il faut, selon Klapisch, pousser plus loin, encore et encore.
- Rappelez-vous de l’adresse aux français du Marquis de Sade : « Français, encore un effort si vous être républicains » (1795 - lire ici 2ème partie) : il s’agissait de légaliser la prostitution des femmes.
Jusqu’où faut-il donc aller pour être libre ?
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