jeudi 30 janvier 2025

Lady Marianne : au paradis du Rock, un ange avec des gros seins – Chronique du 31 janvier (2)

Bonjour-bonjour

 

La mort de Marianne Faithfull me touche au plus près de mon passé. Souvenir d’une belle et libre jeune femme, dont l’histoire a toujours été une énigme improbable.

Qu’on en juge : elle a été celle que le manager des Stones a découvert avec stupéfaction : « J’ai vu un ange avec des gros seins et je l’ai signée. », avant d’ajouter qu’elle possède également une très jolie voix, pure et cristalline. (lire l'article)

 

 

Descendante par sa mère, baronne autrichienne, de l’écrivain Leopold von Sacher-Masoch (= je voulais croire que ce n'était pas un hasard) elle incarna avec Mike Jagger le Swinging London des années 60 – faisant rêver les jeunes de la génération yéyé.

L’auteur de l’article consulté affirme : « Grâce à Marianne Faithfull, les Stones deviennent des voyous beaucoup plus sophistiqués. » autant dire que l’influence intello de Marianne Faithfull les a rendus écoutables par les jeunes étudiants dont j’étais.

Que de fois j’ai été attristé par la probabilité de sa mort prochaine : que cet ange déchu et rongé par les drogues puisse monter un paradis était absolument insupportable.

 

L’histoire de Marianne Faithfull est d’autant plus improbable qu’elle ne s’arrête pas là. Les années 80 voient sa résurrection tant dans la pop qu’au cinéma. Ce n’était plus la même : sa voix jadis pure et fragile est maintenant brisée, rauque : « Trop de drogues, trop de fatigue, je ne sais plus… », dira-t-elle. Mais elle était restée « une sorte d’Iggy Pop au féminin à qui son passé sulfureux offre une crédibilité inattaquable »

 

Françoise Hardi, Marianne Faithfull…Personnellement je reste convaincu que la jeunesse aérienne de certaines jeunes femmes donne une idée assez juste de ce que devrait être l’immortalité. 

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