Vous aimez
les paradoxes ? Lisez les articles des économistes. Vous aimez les gens
qui vous disent : « Souriez, demain sera pire » ? Lisez les
comptes rendus du World Economic Forum de Davos.
Une raison
bien simple d’afficher un tel scepticisme est que les économistes sont toujours
en avance d’une crise. Autrefois, les courtiers en Bourse disaient « Il faut acheter au son du canon et vendre au
son du clairon » Toujours en avance et donc à l’inverse des gens
ordinaires…
« Dans
une session intitulée « La prochaine
crise financière », le patron de Barclays, Jes Staley, a (déclaré) que « l'atmosphère à Davos
cette année ressemblait à celle qui prévalait en 2006 quand tout le monde se
félicitait d'avoir vaincu les crises économiques ». 2006, juste avant la
crise des subprimes, qui couvait déjà dans l'œuf de la finance mondiale, sans
que personne ne s'en soit aperçu. La tradition dit que quand Davos est
optimiste, c'est rarement une bonne nouvelle pour l'économie mondiale. »
- Maintenant
la question est : que faut-il pour que Davos soit optimiste, et est-ce que
nous devrions (= nous pauvres gens ordinaires) nous en réjouir ?
Lisons :
« En 2017, le pessimisme était général et l'année a été bien meilleure
qu'attendu. De sorte que le principal paradoxe de cette édition 2018 est que le
monde du business, tout en craignant son caractère imprévisible, voit le salut
dans la politique de baisses d'impôt prévues par Donald Trump, qui sont attendues
comme le messie pour soutenir ou en tout cas faire durer encore un peu plus
longtemps les beaux jours. »
Donald Trump
est donc le personnage qui conduit la finance à se réjouir. Hum… Ne dit-on pas
que c’est aussi le cas d’Emmanuel Macron ?
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