lundi 22 janvier 2018

SYRIE : UN JIHADISTE FRANÇAIS PROTESTE : "JE VEUX RENTRER CHEZ MOI".

Le croiriez-vous ? Alors que les prisons françaises sont en pleine crise au point que même les gardiens refusent d’y rester, voilà que des hommes et des femmes refusent d’en sortir (prêts à commettre des délits pour ça) et même à s’y faire incarcérer – alors qu’ils sont très loin au  Moyen-Orient ?
Non, bien sûr on ne veut pas y croire… Alors, lisons ce qui suit :
« France 2 diffuse un entretien avec un jihadiste de 30 ans originaire de Lunel (Hérault), qui témoigne à visage découvert et demande à rentrer en France, avant que son geôlier ne réagisse à ses propos. » (Lire ici)
Avez-vous remarqué combien les jihadistes qui avaient quitté la France l’écume de la fureur aux lèvres, partis pour s’armer et pour détruire les mécréants que nous sommes – les voilà qui du fond de leur prison syrienne ou irakienne clament à cor et à cri leur désir d’être rapatriés dans une prison française ?
Sur le moment j’ai eu un sursaut : « Quoi ? me suis-je dit : les prisons françaises si décriées par tous seraient donc malgré tout un lieu attractif quand on est détenu au moyen orient ?
Voyons ça :



Une cellule de la prison des Baumettes

Et puis on se rappelle tout à coup que des jihadistes français jugés en Irak viennent d’écoper de la peine de mort – il paraît qu’ils ont même condamné des femmes à être pendues. Devant cette justice radicale, on se dit que les prisons françaises, même pourries-dégoutantes sont quand même meilleures que la corde du gibet…
C’est là qui le philosophe se réveille de son sommeil dogmatique : « Voilà dit-il, c’est là qu’on voit combien l’attachement à la vie l’emporte sur la menace de la pendaison. Alors même qu’on a affaire à des hommes et à des femmes qui sont profondément persuadés que la mort n’est qu’une porte derrière la quelle se trouvent les jardins d’Allah et leurs délices, voilà qu’ils préfèrent quand même une vie de pourrissement lent et irréversible…
La vie est une passion dont on ne guérit pas si facilement. »

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