vendredi 26 janvier 2018

IL Y A 2000 ANS LES ESSÉNIENS AVAIENT INVENTÉ L’ANNÉE DE 364 JOURS.

Les derniers manuscrits enfin déchiffrés de la Mer Morte révèlent que le calendrier des Esséniens faisant coïncider l’année solaire avec l’année lunaire parvenait à célébrer les principales fêtes religieuse avec des dates fixes : chaque 1er jour de l’année coïncidait toujours avec le même jour de la semaine et il en allait de même pour chaque fête religieuse importante du judaïsme (shabbat, Pâques, etc.). Mais au fil des siècles, d’importants décalages sont apparus. Conséquence : les saisons n’étaient plus en phase.
« (C’est alors que) Les Esséniens, convaincus de la validité de leur calendrier, en ont déduit que l’univers était déréglé, que les choses allaient de mal en pis. … Ils ont fini par adopter une vision apocalyptique du monde », écrit Michael Langlois, le décrypteur de ces textes (lire ici).

La surprise vient donc de l’interprétation que les Esséniens ont faite de l’erreur non reconnue de leur décompte des jours : si le repère est considéré comme bon, alors, les décalages viennent de la nature anormale des choses.
Transposons ce principe de nos jours :
            - Les indicateurs économiques (taux de croissance du PIB, chiffres du chômage, indices du marché automobile, immobilier etc.) qui mesurent la santé économique d’un pays ne sont-ils en réalité insensibles à des facteurs bien plus réels de changement (comme l’élévation de la température terrestre ou le décompte des espèces animales disparues au cours de la décennie) ? Pense-t-on que c’est ainsi qu’il convient d’évaluer l’évolution de l’espèce humaine au cours des dizaines de milliers d’années qui se sont écoulées avant que le paléolithique ne laisse la place au néolithique ? La transformation des armes, la taille des groupes humains, les rites religieux dont  nous ne savons rien, seraient peut-être les seuls indices valables.
            - On propose également de considérer que la durée moyenne de la vie humaine ou l’indice de la consommation sont des indices du développement des pays. Oui, mais : entre Monsieur Cro-Magnon et René Descartes qui vivait au 17ème siècle, dirait-on que c’est ainsi qu’on mesurerait valablement les changements intervenus dans l’humanité ?
Etc.
Trouvons donc un indicateur qui ne fluctue pas au cours du temps, un facteur « universel » comme…

Hum : pas si facile ! En tout cas si on recourrait à des facteurs universels tels que la cohésion sociale, il n’est pas sûr qu’on arriverait à dessiner une trajectoire allant du « moins » au « plus ».

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