jeudi 11 février 2021

La vie sexuelle des virus – Chronique du 12 février

Bonjour-bonjour

 

On relie parfois la dépression psychique à la disparition de la dopamine secrétée par le cerveau. Alors que d’habitude la simple évocation des situations qui nous procurent du plaisir (1) suffisent à déclencher la sécrétion de cette « hormone du plaisir » il arrive que des contextes ou des évènements particuliers nous privent de cette bienfaisante substance (d’où l’usage de drogues destinées à en augmenter la concentration dans le cerveau). Selon les spécialistes, cette production est considérée comme une récompense, liée à l’effectuation de fonctions qui garantissent notre survie comme consommer des aliments à haute teneur en calories, ou assurer la survie de l’espèce.

« La survie de l’espèce… » : on devine que la dopamine se trouve impliquée dans la sexualité. Sans elle qui se soucierait de copuler et donc de propager l’espèce humaine ? Nous avons besoin récompenses pour nous accoupler et nous admirons que la nature, outre un cocktails de d'hormones euphorisantes diffusées lors de l'orgasme,  nous ait doté d’organes dont la seule fonction soit de donner du plaisir dans l’acte sexuel.


Mystère de la nature : si on admet que la nature ait voulu que le plaisir sexuel soit intimement lié à la réunion des semences on s’étonne que chez les femmes le clitoris soit placé en dehors du vagin alors que, situé à l'intérieur de celui-ci, la femme ne pourrait obtenir sa récompense qu'à la condition de se faire pénétrer jusqu'à l'obtention de l'orgasme. Les paléo-physiologistes estiment que dans un lointain passé il en fut ainsi et que c’est au cours de l’évolution que cet organe migra vers l'extérieur. Dans certaines espèces qui ont encore cette disposition, l’ovulation elle-même est déclenchée par l’orgasme issu mécaniquement de l’accouplement - façon de définir le rôle de l’orgasme qui a tant préoccupé W. Reich : tous les coups sont gagnants !

 

Arrivons à l’essentiel : il y aurait deux sortes d’êtres : ceux qui ont besoin d’une récompense personnelle pour se reproduire, comme nous ; et ceux qui n’en ont pas besoin, comme les virus.

Car en effet, qui donc supposerait le coronavirus poussant un gémissent orgasmique lorsqu’il pénètre nos cellules au moment de s’y développer ?

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(1) Liste de ces situations (trouvée ici) :

- Manger de la nourriture présentant une haute teneur en calories.

- Avoir des relations sexuelles.

- Écouter de la musique.

- Faire du sport.

- Consommer certaines drogues.

- Aider les autres.

- Avoir une estime positive pour les autres.

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