Bonjour-bonjour
Aux Etats-Unis le marché du travail est resté solide en mai. De plus, les employeurs qui ne trouvent pas suffisamment de travailleurs par rapport au nombre d'emplois vacants, proposent des salaires plus élevés et de meilleures conditions de travail pour attirer les candidats.
- Bonne nouvelle ? Oui, mais aux Etats-Unis, les bonnes nouvelles sont aussi de mauvaises nouvelles (Good news is bad news)
C’est ce qui se confirme avec l’info suivante : « Des chiffres de l’emploi bien trop solides aux Etats-Unis ont fait baisser la Bourse. Ce paradoxe s’explique dès qu’on sait que la finance espère une autorégulation de l’économie qui ralentirait spontanément sans en passer par une hausse des taux d’intérêts. » (Lire ici)
Ceci confirme que les décisions dont dépendent la vie de chacun d’entre nous ne se font pas une Bible à la main, ni en consultant la Déclarations des droits de l’Homme ; mais plutôt en suivant les courbes de Wall-Street. Sans évoquer la théorie du ruissellement qui a si mauvaise presse actuellement, l’idée que le fonctionnement mécanique des marchés pourrait améliorer la vie des hommes est considérée comme une niaiserie.
L’occasion est belle pour les crypto-marxistes de dire que seuls les rapports de force peuvent améliorer la vie des hommes. Et que la social-démocratie qui espère réconcilier la finance et le bonheur des hommes (sans parler de l’avenir de la planète) ne peut séduire que les simple d’esprits.
On serait alors devant le choix suivant : ou bien le libéralisme ; ou bien le mutualisme (incluant au passage la nature dans ce dispositif) ; mais dans les deux cas, un principe unique doit régenter la vie des hommes. Pourtant on a encore à l’esprit les catastrophes générées par de tels systèmes, qu’ils soient soviétiques (avec la faillite économique) ou financier (avec, comme on vient de le signaler, l’indifférence à la misère humaine)
Or il est bon de rappeler que les grands mythes de l’humanité ont fait appel à la combinaison de deux principes originels. Polemos et philia, le yin et le yang sont des forces contraires dont l’équilibre est indispensable pour que le monde soit.
Alors, pourquoi pas la lutte pour la vie et le solidarisme ?
Le « Un » est mortifère pour les sociétés humaines. Le « Deux » qui implique négociations et co-dépendance est le seul modèle qui peut encore relancer notre vie.
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