Les chinois voient rouge – non pas le rouge de la révolution, mais rouge à cause de Nancy Pelosi, qui vient de débarquer à Taïwan toute de rose vêtue.
On le sait, la Chine considère Taiwan comme une province faisant partie de son territoire national, et tout encouragement aux « séparatistes taïwanais » lui apparait comme une provocation majeure – ce qui leur semble être le cas avec la venue de Nancy Pelosi, la Présidente de la chambre des représentants des Etats-Unis d’Amérique.
Comment faire croire en effet que madame Pelosi soit venue avec l’intention de consolider la paix dans la région ? Une indication vient du tailleur rose de madame Pelosi, qui, selon toute vraisemblance est chargé de transmettre ce message : « J’ai mis ce tailleur rose pour montrer que je venais pour prendre le thé avec madame Tsai Ing-wen, la Présidente du pays ».
Faut-il le dire ? La diplomatie en tailleur rose ne marche pas avec monsieur Xi Jinping qui a illico envoyé une escadrille violer l’espace de défense taïwanais
Nancy Pelosi n’a pas du tout été impressionnée par cette démonstration belliqueuse, comme on le voit sur cette image où elle fait coucou aux avions militaires chinois.
- Il est vrai que le coup du tailleur rose ça fait un peu ringard : comme si on prenait les chinois pour des buses capables de gober une pareille vanne. La réalité de la diplomatie, aujourd’hui comme hier, c’est dans les faits qu’il faut la chercher. Taïwan produit des composants électroniques indispensables à l’industrie chinoise qui n’a pas encore rattrapé son retard dans ce domaine. Les taïwanais ont rappelé récemment qu’en cas d’invasion leur production électronique serait immédiatement arrêtée, ce qui menacerait l’économie de l’envahisseur. Un peu comme si les Russes avaient eu besoin des blés ukrainiens et que ceux -ci avaient décidé de mette le feu à leurs silos.
Voilà : la diplomatie c’est ça – à condition que ce soit dit gentiment. Par des diplomates en tailleurs roses ?
Pourquoi pas ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire