lundi 1 août 2022

Propos d’un vieux c*** - Chronique du 2 août

Bonjour-bonjour

 

Figurez-vous que j’allais chroniquer le débat à l’Assemblée Nationale sur le rachat des RTT dans les entreprises inaugurant selon la gauche la fin des 35 heures. La Nupes est tétanisée et la droite en toute innocence disait « Ben, c’est pour donner du pouvoir d’achat : qu’est-ce que vous avez contre ? »

--> Et voilà que je tombe sur cette photo montrant « Les députés de la gauche à l'Assemblée nationale (Paris), le 26 juillet 2022, à quelques heures du vote du projet de loi de finances rectificative ».  (Vu ici)

 


Photo où l’on voit tous (je dis bien : tous) ces députés, sur leur banc de l’Assemblée nationale, piochant leur Smartphone, les uns ouvertement (comme Clémentine Autain au centre), les autre de façon plus discrète, cachés sous leur pupitre, comme des potaches au collège.

- Et là, mon vieux sang ne fait qu’un tour : « Quoi, me dis-je, voilà des gens qui devraient être concentrés sur leur débat, méditant leurs argument ou fulminant contre cet assaut de la droite qui vise à anéantir cet acquis des luttes ouvrière –, et qui n’ont rien de plus pressé que de tweeter avec … Mais avec qui donc ? Qu’importe ! Ce qui compte c’est qu’il ne s’agit pas de ceux qui sont présents et auxquels ils doivent toute leur présence. »

 

On va me rétorquer que vraiment je suis un vieux c*** qui n’a rien compris aux modes modernes de communication qui permettent d’être présent sur plusieurs lieux différents, avec des gens différents pour traiter des sujets différents. Bref, aujourd’hui avoir le don d’ubiquité n’a rien d’exceptionnel.

Je rétorque alors que selon le dictionnaire seul Dieu possède un tel don, et qu’à moins d'estimer que nos smartphones dispensent un pouvoir miraculeux, on devra quand même considérer que les utiliser durant une conversation, un débat ou ce qu’on voudra est une impolitesse – et s’agissant des représentants du peuple une forfaiture.

 

Certains reviendront à la charge pour modérer ma fureur : « Il s’agit sans doute d’une pose dans les débats, une interruption de séance ou quelque chose comme ça. Pourquoi en faire tout un plat ? » 

- Interruption de séance ? Mais alors on devrait voir tous ces députés tournés vers leurs voisins-voisine pour commenter le débat ; à moins que, le visage entre les mains, on aperçoive de la fumée sortant de leurs oreilles tant leur exaspération est grande. Mais tout cela n’était peut-être que simulacre ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire