Bonjour-bonjour
Madame Borne l’a dit : il faut s’attendre à des coupures de courant l’hiver prochain – coupure qui viendraient s’ajouter à celles qui affecteraient aussi le gaz.
Bien sûr, la première ministre a aussitôt ajouté que celles-ci ne pourraient survenir que « si toutes les mauvaises hypothèses se conjuguent : si la Russie coupe ses approvisionnements, si jamais il y a des tensions sur le GNL [gaz naturel liquéfié] et que les commandes qu’on a passées ne sont pas honorées, s’il y a un hiver très froid » (Voir ici)
Oui, mais le mal est fait : nous voici à gamberger sur une nuit sans lumière à la lueur de la chandelle.
- Occasion d’interroger nos ancêtres qui eux n’ont connu que cette lumière : ils affirment que la chandelle enjolive tout ce qu’elle éclaire. Une citation d’époque le dit : « A la chandelle, la chèvre semble demoiselle ». Eh bien, voilà de quoi nous faire espérer dans l’hiver prochain.
Il y a quand même aussi de quoi regretter la clarté - même crue et impitoyable - de la lumière électrique à la quelle nos yeux sont maintenant habitués au point de ne plus pouvoir s’en passer.
Quoique… Et si la chandelle venait au secours de notre imagination ? Si en effaçant les détails elle ouvrait le champ au fantasme ? Peut-être pas au point de voir une « demoiselle » dans une chèvre – sauf à avoir une imagination de légionnaire – mais quand même :
Georges de La Tour – La Madeleine à la veilleuse
Bien sûr l’essentiel n’est pas là. Il est dans la menace de voir nos précieux smartphones s’arrêter privés d’électricité. Alors répondons que d’abord on aura toujours de l’électricité, du moins de quoi recharger nos batteries ; et qu’ensuite quand bien même il faudrait limiter les heures d’écrans, ce serait enfin l’occasion de choisir entre les usages essentiels et ceux qui ne le sont pas.
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