vendredi 3 février 2023

En Asie du sud-est, les sapiens n’étaient pas seuls – Chronique du 4 février

Bonjour-bonjour

 

Jusqu’ici on imaginait notre ancêtre Homo Sapiens fonçant vers l’orient à travers une terre vierge, en lutte avec les tigres à dent de sabres et autres mammouths, mais dépourvus d’adversaires humains. Et voici qu’on admet à présent qu’après l’Europe et ses Néanderthaliens, arrivant en Asie du sud-est il a dû rencontrer d’autres hominidés, genre de dénisoviens, qui n’ont pas dû l’accueillir à bras ouverts. (Lire cet article)


Quelle rencontre ce dut être ! Cette image de nos ancêtres arrivant dans une clairière et voyant pour la première fois un campement de dénisoviens nous fascine ! Nous ne pouvons pas plus l'éradiquer que nous ne pouvons éviter de nous interroger : « Sommes-nous seuls dans l’Univers ? » et de sursauter au moindre signal radio un peu étrange venu de lointaines galaxies.

 

- Pourtant, scientifiquement parlant, ce que je viens d’écrire ne tient pas la route : tout ce que nous savons c’est que des restes de ces différentes variétés d’humains se trouvent dans le même espace et à une période sensiblement identique. Est-ce suffisant pour bâtir tout un roman là-dessus ?

Mais, même en contrôlant sévèrement notre imagination, il est difficile de faire abstraction de l’éventuelle rencontre des nouveaux arrivants avec les populations autochtones. 

Toutefois, s’ils les ont rencontrées, les ont-ils identifiées comme d’autres humains, évitant ainsi de les confondre avec une espèce quelconque de primates ?

Eh bien non seulement la rencontre a eu lieu, mais en plus les mâles ont bien su identifier les femelles pour copuler avec elles : la preuve en est que ces deux espèces se sont métissées au point qu’aujourd’hui encore des hommes portent des gènes venus de ces autres hommes.

- Il faut le dire : là, nous avons quand même un critère d’identification. Rappelez-vous les matelots de Christophe Colomb débarquant aux Bahamas et rencontrant les indigènes : ils se sont empressés de vérifier si ces femmes étaient fécondables.

On dira que notre soif d’altérité qui nous porte à sonder l’Univers à la recherche de signes de vie va bien au-delà du désir de s’accoupler avec des êtres exotiques

C’est vrai.

Quoique… 

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