Bonjour-bonjour
Enfin une mauvaise nouvelle qu’on peut dissiper : non, la tour Eiffel ne menace pas de s’effondrer ; non elle n’est pas rouillée au point de tomber en morceaux.
Et pourtant :
Lorsque la Tour fut construite, Gustave Eiffel, son génial créateur expliqua qu’il faudrait la repeindre tous les 7 ans. Ce qu’on fit consciencieusement. Sauf que, contrairement à ce que laisse croire la mention de la photographie ci-dessus on n’a pas décapé la Tour à chaque fois. L’ingénieur en chef du monument dit même qu’on ne l’a pas fait du tout : résultat, 19 couches de peinture superposées faisant une croute épaisse et qui finit par craquer sous l’effet du climat, laissant alors à nu le fer, un peu comme sur le vieux portillon du jardin, repeint chaque printemps pardessus la couche ancienne.
Le résultat est bien que la rouille s’installe sur le monument, mais qu’on est loin d’avoir un métal rongé jusqu’au cœur.
Moi, ce qui me rend songeur, c’est l’idée que depuis que la Tour a été construite, au cours des 19 campagnes de « repeinture » personne ne s’est aventuré à la décaper des pieds à la tête. Imaginez-vous au pied de la monumentale structure de fer, une brosse métallique à la main avec pour programme d’enlever plus de 130 ans de peinture – quasiment à la brosse à dents.
Est-ce bien ce qu’on se propose de faire ? Pas du tout. – L’ingénieur consulté annonce qu’on va la repeindre une fois de plus, toutefois après l’avoir badigeonnée d’antirouille (genre Framéto ?) pour que ça ne recommence pas (pas tout de suite)
Enfin une bonne nouvelle, au milieu d’un océan de catastrophes annoncées.
Et tout ça, grâce à qui ? Aux ingénieurs ? Oui, mais aussi à la prévoyance de Gustave Eiffel qui a conçu son monument en tenant compte de sa durabilité : il parait que le fer qui constitue la Dame de fer est particulièrement robuste.
La leçon est à retenir : revenons aux fondamentaux, c’est-à-dire aux méthodes du 19ème siècle.
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