Bonjour-bonjour
Peut-on encore célébrer l’amour et le couple en ces temps post-metoo de dénonciation de l’abus d’emprise, de relations amoureuses forcées ?
Aujourd’hui devant l’image des Tourterelles symbole de l’amour :
on n’aurait de cesse de montrer ce qui va se passer bientôt, lorsque l’amour enfui, resterait juste le couple avec ses obligations désagréables :
On me dira que j’extrapole l’avenir au moment où il s’agit surtout de ne pas y penser : « l’amour-toujours » les « je-t’aime-pour-la-vie » tout ça ce sont des fantasmes qui sont là pour empêcher de penser à ce que sera demain, lorsque le café-du-matin n’aura plus l’odeur des croissants mais seulement des remugles de la nuit.
La fête de la Saint-Valentin est la fête du couple tel qu’il n’existe pas sauf dans les rêves destinés à faire oublier la réalité et le temps qui va avec.
Et alors, pourquoi pas ? Oublions donc, mais sachons que le passé même s’il ne s’enregistre pas dans la conscience est tout de même là quelque part, dans notre arrière-conscience, et qu’il sera quelque peu défraichi lorsqu’il remontera à la lumière.
Combien de coups de becs oublié par générosité amoureuse réapparaitront avec cette lancinante question : « Pourquoi ai-je enduré ça sans rien dire ? »
o-o-o
La fête de la Saint-Valentin est la fête de l’inconscience, de l’oubli du temps qui passe, quelque chose de romantique et de désespéré à la fois – car, si tu demandes comme le dit la chanson « retiens la nuit », il faut préciser jusqu’à quand. Et si c’est « Jusqu’à la fin du monde », n’oublie pas que « les heures et les secondes » que tu as retenues vont un jour se remettre à couler…
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