Bonjour-bonjour
Je ne sais pas si vous êtes comme ça, mais moi je n’arrive pas à imaginer l’Amérique reconduisant en novembre Donald Trump à la Maison Blanche. Sans doute parce que j’en suis resté aux années 70, lors de la guerre du Viêt-Nam et que le peuple américain se rassemblait autour de l’idée que rétablir la paix dans ce pays était une bonne chose.
Mais aujourd’hui, quelle idée se faire du peuple américain ? Tout le monde en parle mais les avis divergent à un point tel qu’on se dit que LE peuple américain n’existe pas, qu’il n’existe que DES peuples. Donald Trump serait-il donc un simple moyen de cliver les américains, chacun s’opposant aux autres par l’adhésion ou non à sa personne ?
Certains reportages réalisés sur le terrain peuvent nous éclairer. Tel celui-ci venu de Staten Island, l’un des quartiers de New York, là où on a vu grandir le petit Donald.
« Ici, c'est Trump qu'on aime ! », assument ces électeurs de Staten Island. « Quand il était petit, et qu’on le croisait dans la rue, Donald était respectueux. /Aujourd’hui/ ses politiques fonctionnent, c'est un businessman et ce pays doit être dirigé comme un business ! » Et d’ajouter « Trump ne doit rien à personne, c'est pour ça qu'il a été élu. Il a fait tant de bien à ce pays : fermer la frontière, construire ce mur... Mais ils ne l'ont pas laissé finir »
Les points sur les quels Trump est jugé le plus fort sont donc :
- Sa politique fonctionne
- Il dirige le pays comme un businessman
- Il a fermé le pays et construit un mur
- Il ne doit rien à personne (et surtout pas à un parti politique)
Combien y a-t-il d’américains pour approuver ces orientations ? En tout cas assez pour le faire élire candidat aux primaires républicaines. Ça fait déjà beaucoup, et on n’a pas ajouté à ça tous ceux qui le veulent Président pour sa forte personnalité, ni ceux qui sont pour l’interdiction de l’IVG, ce qui risque bien de faire pencher la balance en sa faveur face à un candidat démocrate à la limite de la sénilité.
Voilà : mon propos du jour est de suggérer de faire un effort pour nous représenter les américains comme ces gens qui pensent que le mieux pour l’Amérique est de se tenir blotti derrière un mur. On espère se tromper, mais si on ne le fait pas on risque un réveil douloureux en novembre.
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