Que doit-on penser du gouvernement mis à la tête de l’Argentine sous la présidence de Javier Milei depuis le 10 décembre dernier ?
Si j’en crois cet article, après avoir crié à l’attentat à le Nation argentine et à la menace sur la vie du peuple argentin, les résultats sont à la fois surprenants et balancés.
- Ainsi des résultats très positifs en matière d’économie ont été enregistrés : baisse des déficits publics et de la dette, diminution de l’inflation, 50% des réformes structurelles abouties… Mais aussi casse sociale, avec la pauvreté, le chômage, le manque de soins, tout cela est vrai. Toutefois Javier Milei garde une bonne image de dirigeant dans le pays : « Un sondage de l’institut Proyeccion Consultores de début mai crédite Milei de 50,2 % d’opinions favorables (contre 38,7 pour Kirchner). Pour 53 % des sondés, Milei tient ses promesses ; pour 52 % il a un plan cohérent ; pour 49 % il est honnête ; pour 47 % il est crédible ; mais seuls 38 % lui accordent une stabilité émotionnelle et un sens du dialogue et à peine 35 %, de l’empathie pour les milieux sociaux les plus vulnérables. » (Article cité)
L’Argentine va mieux – mais les argentins vont mal, tel est la conclusion qu’on pourrait risquer, sauf que les argentins qui votent pour Javier Milei sont dans le secteur « dérégulé » (= entendez qu’ils travaillent au black) sans aucun secours de l’État, ni aucune garantie sur leur emploi. Milei, pour eux, ça n’empire pas leur situation.
Bref : et nous, dans tout ça ? Serions-nous également susceptibles de subir sans secousses monstrueuses de telles réformes ? Pourrions-nous avoir comme président un homme aussi radical et aussi hystérique que lui ? Une sorte de Mélenchon puissance 10 ?
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