Bonjour-bonjour
Vous connaissez certainement cet loi dite « de Murphy », du nom d’un ingénieur de l’US Air force qui aurait développé dans les années 1947-48 une loi générale énonçant : « Tout ce qui est susceptible de mal tourner tournera nécessairement mal » – dont l’une des conséquences est notre maxime du jour :
Souriez, car demain sera pire !
Oui, cette maxime parait taillée sur mesure pour nous situer dans l’évolution politique et financière de la France, en particulier à la veille d’une mise en minorité du gouvernement lors du vote du budget de la Sécu, risquant de laisser le pays sans gouvernance et sans argent.
« - Vous, les pensionnés, sans le versement de votre pension de retraite, combien vos économies, à supposer que vous en ayez, vont-elles durer ?
- Et vous les malades de tout genre, sans argent comment allez-vous être soignés ?
- Quant à vous, qui dénoncez les cas sociaux supposés dépouiller l’État de ses ressources, vous êtes pourtant également mis en cause par l’arrêt de ses financements. »
Ce que vous venez de lire est à peu près ce que le débat politique du jour charrie jusqu’à vous, venant d’un gouvernement menacé de censure du Parlement : il s’agirait alors d'un pessimisme surjoué destiné à le protéger d’un échec possible.
Certains à l’Assemblée se moquent de ce pessimisme, disant : « Donnez-nous le pouvoir et nous arrangerons tout ça en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire »
Hum… Pas sûr que cette affirmation suffise à rassurer, tant l’expérience nous montre qu’en politique les certitudes affichées sont à l’inverse des probabilités de réalisation. En tout cas, la loi de Murphy nous invite à considérer, comme on vient de le dire, que « Tout ce qui est susceptible de mal tourner tournera nécessairement mal ». Grâce à ce principe on ne peut avoir que de très bonnes surprises, ce qui, de nos jours, est déjà une satisfaction inattendue.
- Souriez, car voilà une très bonne nouvelle
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