samedi 9 novembre 2024

Un monde sans hommes – Chronique du 10 novembre

Bonjour-bonjour

 

Après la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine, « qui a été alimentée par les électeurs masculins et qui, pour beaucoup, a ressemblé à un référendum sur les droits reproductifs » rappelle npr (une radio américaine) certaines jeunes Américaines parlent de boycotter les hommes,

L’idée, explique la radio américaine, vient du mouvement sud-coréen connu sous le nom de “4B”, ou des quatre “non” (bi signifie “pas” en coréen). Il préconise (lire ici)

1) le refus de sortir avec des hommes (biyeonae), 

2) d’avoir des relations sexuelles avec des hommes (bisekseu), 

3) de se marier de manière hétérosexuelle (bihon) 

4) de donner naissance à des enfants (bichulsan)

 


On va se récrier : ce refus de procréer est en même temps celui de ce qui constitue la nature même de notre espèce, et même de toute espèce vivante. Comment se prétendre mouvement de contestation et en même temps vouloir détruire ce qui fait la racine des groupes qui participent aux luttes émancipatrices ? Même Aldous Huxley avec « Le meilleur des mondes » sa célèbre dystopie publiée en 1931 décrivant un monde où toutes les caractéristiques des individus seraient contrôlées par le pouvoir, imaginait que la reproduction devait continuer à être assurée, mais seulement par des procédés artificiels (la sexualité restait active mais exclusivement avec préservatifs).

 

Si l’extrémisme des féministes américaines fait sourire (ou pas !), n’oublions pas que dès maintenant la ségrégation des sexes est revendiquée dans des réunions féministes où les hommes ne sont pas admis, qu'existent déjà des wagons de métro réservés aux femmes et voulus par celles-ci, des restaurants ou des pubs également uni-sexe. Cette radicalité signifie que les femmes ne croient pas en la capacité des hommes (= des certains hommes) de se réformer, dès lors que les circonstances leur sont favorables. 

--> S’agit-il de croire que les hommes sont par nature des prédateurs et les femmes, par nature, le gibier qu’ils convoitent ?

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