vendredi 1 novembre 2024

Les jour des morts – Chronique du 2 novembre

Bonjour-bonjour

 

Cette chronique ne saurait coller d’avantage à l’actualité de ce samedi 2 novembre, jour des morts, qu’en faisant appel à cette étude (relayée ici) qui documente l’attrait du 19ème siècle pour les portraits photographiques des morts. C’est ainsi qu’on découvre ces portraits qui illustrent cet article par des images de défunts maquillés et disposés comme s’ils étaient encore vivants voire même au milieu de la famille comme pour un portrait d’ensemble.

 


La jeune morte semble poser avec ses parents

 

Mais la peinture moderne a elle aussi investi le champ du souvenir à travers le motif du dernier portrait. 

Certes ce « match » entre peinture et photographie est fréquent au 19ème siècle.

Toutefois certains peintres ont su faire de leur art un moyen d’évoquer l’émotion de la mort, chose que les photographes avaient semble-t-il pour mission d’oblitérer.

A titre de preuve, que l’on compare la photographie ci-dessus avec le « Portrait de Camille sur son lit de mort » (épouse défunte du peintre) par Claude Monet : 


 

Tout comme le 20ème et à présent le 21ème, le 19ème siècle est bien celui du déni de la mort. Mais au fond des cœurs, ces yeux clos et ce monochrome violet. 

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