Bonjour-bonjour
Chaque français est affecté par le poids de la dette, la quelle est alimentée par le faible taux d’emploi qui grève la création de richesse globale et les rentrées fiscales.
Vous lisez bien : on vient de dire « le faible taux d’emploi » et non « la faible productivité du travail ». Ce qui veut dire que vous pourrez toujours être de plus en plus productif, - oui, vous, le Stakhanov de l’entreprise, ça ne servirait à rien. Ce qu’il nous faut ce sont des travailleurs qui payent sur leur emploi les taxes et les impôts afférents et qui aujourd’hui végètent au chômage de longue durée.
En tout cas, c’est le seul moyen selon les spécialistes de combler l’écart qui sépare le PIB de la France de celui des autres pays avec lesquels nous sommes en compétition (voir ici).
- Comment ! Ces sont ces fainéants qui ne f* rien qui ont le sort de la France entre leurs mains ? Et moi – moi le brillant commercial, moi le super-négociateur de l’entreprise je n’y serais pour rien ? Ce ne serait pas sur les gens comme moi que le sort de la France se jouerait ?
- D’une façon marginale, si, peut-être. Si vous travaillez plus souvent et plus longtemps dans votre vie, alors vous verserez plus de taxes, plus de cotisations, qui viendraient renflouer en partie les caisse de l’État et celle de la Sécu. Et c’est ce qu’on fait, car il est plus facile de faire payer ceux qui travaillent que de faire embaucher ceux qui sont en emploi partiel. Mais ça ne vaudra pas l’embauche du traine savate qui aujourd’hui se contente de vivre avec le RSA et quelques petits boulots au black.
- La preuve ?
- La preuve, c’est que puisqu’on vous tient on vous fait bosser encore et encore, avec le recul de l’âge de départ en retraite et aussi la proposition de supprimer une journée fériée. Mais encore une fois on préfère aggraver la misère des miséreux plutôt que de les soutenir dans leur état. C’est ça qui est bon pour la France.
Allez ! Tous au boulot !
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