Bonjour-bonjour
Ah!… Noël!... Noël avec l’amour du Petit Jésus pour les humains. Noël avec les flots d’empathie qui jaillissent de nos cœurs et qui inondent nos voisins, nos amis, nos parents – la Terre entière ! Et les rires des petits-enfants ; et les cadeaux…
Stop ! Vous ne croyez pas que ça suffit avec toute cette guimauve ? Renseignez-vous : même en ce moment la haine continue d’irriguer nos réseaux, chacun y cherchant des résonances pour justifier sa détestation des autres. Telle qui a cru possible d’injurier des féministes se trouve à son tour l’objet d’injures et de menaces anonymes.
- On va croire que l’anonymat est ici le moteur de la masse : on y trouverait un abri sûr pour être injurieux sans paraitre. C’est vrai, mais l’essentiel n’est pas là : il s’agit surtout de faire masse, de constituer un troupeau compact, tel qu’on puisse oublier qu’il y a des gens en dehors. La haine doit être unanime.
Mais la condition pour arriver à cela, c’est aussi d’avoir un objet reconnu comme haïssable. Par exemple, une femme voilée ; ou un homme obèse ; ou encore un noir, un arabe, un homo… Que sais-je ? Pour haïr confortablement il faut haïr quelqu’un que l’opinion publique désigne comme détestable ; quelqu’un qu’il est légitime de mépriser. Rappelez-vous la stupéfaction de ceux qui humilient les « pédés » quand vous leur faites honte de leur comportement :
- « Si on ne peut pas se moquer des fiottes, alors on ne peut plus rien dire !? »

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