Ce récent article évoque une publication du Lancet
qui fait état d’un avancement de la puberté à l’âge de 10 ans, suivi d’un
retard de plus en plus affirmé de l’entrée dans la vie active jusqu’à l’âge 24
ans.
J’étais
habitué à considérer que l’adolescence,
- on sait quand ça commence, avec
les premiers signes de la puberté, faciles à reconnaître, et dont la venue
précoce peut être attribuées à toutes les saloperies que les ados bouffent et
boivent. OK
- mais on ne sait pas quand ça
finit.
Or, voilà les
conclusions aux quelles ces chercheurs sont parvenus : « Ils évoquent
une entrée "retardée" dans l'âge adulte, avec une sortie de
l'enseignement supérieur plus tardive, et des mariages et des naissances
repoussées en conséquence. "Les responsabilités de l'âge adulte arrivent
généralement plus tard", » (estime Susan Sawyer, citée par
Mashable). (article référencé). D’où
l’idée que la fin de l’adolescence coïncide avec la sortie de la fac.
Donc
l’adolescence est un concept économique qui désigne l’auto-suffisance par
rapport au milieu familial ? Admettons puisque de toute façon on n’aurait
bien de la peine à définir des critères de sorties beaucoup plus crédibles.
Donc voici à
quoi ressemblent nos ados :
Photo illustrant cet article sur
l’adolescence
Maintenant
comment un tel retard à la sortie peut-il s’expliquer ?
- Et si
c’était une des conséquences de Mai-68 ? Si les adolescent.e.s barbus et
mini-jupées qui autrefois lançaient des pavés sur les CRS avaient, une fois
devenus adultes, mis au monde des
enfants qui sont devenus très tôt des coureurs d’aventures et qui ont été dans
le même temps bien peu pressés de quitter les bancs de la fac pour se courber
sous le joug d’un patron ?
On aurait en
terme d’évolution de l’espèce un exemple de transmission héréditaire des
caractères acquis durant la vie des individus.
De quoi faire
en effet une communication au Lancet – et espérer le Nobel.
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