« Sébastien
avait 24 ans et se sentait complexé par la taille de son pénis. Il a donc
décidé en 2013 d’essayer une opération de chirurgie esthétique pour l'agrandir
et se sentir mieux dans sa peau.
L'opération
d'augmentation ne modifie pas la longueur des corps caverneux et n’augmente
donc pas les dimensions du sexe en érection : elle ne fait qu'agrandir le pénis
au repos de 1,5 à 3 cm selon les cas. Elle est essentiellement destinée aux
hommes souffrant du « syndrome du vestiaire » en raison de la taille de leur
sexe au repos. »
Je vous laisserai découvrir (ici) si ça vous tente les
malheurs qui ont accablé Sébastien suite à la chirurgie entreprise pour donner
à son organe génital des dimensions plus en rapport avec les performances qu’il
en espère. Je soulignerai seulement que la chirurgie esthétique dont on
soupçonne les femmes d’être les seules à abuser (taille des seins, des fesses,
de la vulve…) touche égalent les hommes – et tout cas ceux qui sont victimes du
syndrome du vestiaire.
- Syndrome du
vestiaire ? Quésaco ?
Bien sûr tous les hommes vont poser la question même (et
surtout) s’ils connaissent déjà la réponse, car c’est une façon de dire que ça
ne les concerne pas. Voyez en effet la définition du syndrome du
vestiaire :
« Le syndrome du vestiaire, appelé autrefois
dysmorphophobie génitale et actuellement dénommé BDD (Penile Body Dysmorphic
Disorder), est un trouble de la dysmorphie corporelle pénienne, et un ensemble
de symptômes caractérisant les réactions de certains hommes convaincus de
posséder un pénis (verge) trop petit et pour lequel ils éprouvent un sentiment
d'incomplétude, d'infériorité voire de gène ou de honte. C'est essentiellement
dans les lieux publics où il est nécessaire de se déshabiller comme cela se
conçoit dans les vestiaires, que le syndrome du vestiaire apparaît. Les douches
publiques, les gymnases, les piscines sont ces lieux où certains individus sont
persuadés de souffrir d'un sexe trop petit par rapport aux autres hommes. »
Ah… Pauvres hommes, moqués par les femmes pour leur
prétention et leur rengorgement ridicule dès qu’il s’agit d’évoquer les
performances de « Popol » : car il faut aussi évoquer les
angoisses éprouvées dès qu’il s’agit des caractéristiques de leur organe
génital supposé porteur de leur virilité. Quand « ça » aussi vient
manquer, à quoi peuvent-ils se raccrocher ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire