lundi 19 février 2018

UNE OPÉRATION D’ALLONGEMENT DU PÉNIS QUI ABOUTIT À L'IMPUISSANCE


 « Sébastien avait 24 ans et se sentait complexé par la taille de son pénis. Il a donc décidé en 2013 d’essayer une opération de chirurgie esthétique pour l'agrandir et se sentir mieux dans sa peau.
L'opération d'augmentation ne modifie pas la longueur des corps caverneux et n’augmente donc pas les dimensions du sexe en érection : elle ne fait qu'agrandir le pénis au repos de 1,5 à 3 cm selon les cas. Elle est essentiellement destinée aux hommes souffrant du « syndrome du vestiaire » en raison de la taille de leur sexe au repos. »
Je vous laisserai découvrir (ici) si ça vous tente les malheurs qui ont accablé Sébastien suite à la chirurgie entreprise pour donner à son organe génital des dimensions plus en rapport avec les performances qu’il en espère. Je soulignerai seulement que la chirurgie esthétique dont on soupçonne les femmes d’être les seules à abuser (taille des seins, des fesses, de la vulve…) touche égalent les hommes – et tout cas ceux qui sont victimes du syndrome du vestiaire.

- Syndrome du vestiaire ? Quésaco ?
Bien sûr tous les hommes vont poser la question même (et surtout) s’ils connaissent déjà la réponse, car c’est une façon de dire que ça ne les concerne pas. Voyez en effet la définition du syndrome du vestiaire :
« Le syndrome du vestiaire, appelé autrefois dysmorphophobie génitale et actuellement dénommé BDD (Penile Body Dysmorphic Disorder), est un trouble de la dysmorphie corporelle pénienne, et un ensemble de symptômes caractérisant les réactions de certains hommes convaincus de posséder un pénis (verge) trop petit et pour lequel ils éprouvent un sentiment d'incomplétude, d'infériorité voire de gène ou de honte. C'est essentiellement dans les lieux publics où il est nécessaire de se déshabiller comme cela se conçoit dans les vestiaires, que le syndrome du vestiaire apparaît. Les douches publiques, les gymnases, les piscines sont ces lieux où certains individus sont persuadés de souffrir d'un sexe trop petit par rapport aux autres hommes. »

Ah… Pauvres hommes, moqués par les femmes pour leur prétention et leur rengorgement ridicule dès qu’il s’agit d’évoquer les performances de « Popol » : car il faut aussi évoquer les angoisses éprouvées dès qu’il s’agit des caractéristiques de leur organe génital supposé porteur de leur virilité. Quand « ça » aussi vient  manquer, à quoi peuvent-ils se raccrocher ?

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