Un riche Japonais a remporté aujourd'hui le droit de garde
de treize de ses enfants nés de mères porteuses en Thaïlande, dernier
rebondissement d'un scandale dit de "l'usine à bébés". (Lu ici)
Voilà une conséquence de la GPA sur la quelle nous n’avons
pas beaucoup insisté chez nous : la multiplication des naissances, faisant
que les hommes vont retrouver un taux de fécondité qu’ils n’ont pas connus
depuis que les harems ont disparu – d’ailleurs pourquoi s’arrêter à 13
enfants ? On pouvait continuer aussi longtemps que des mères porteuses
potentielles étaient disponibles.
Curieuse attitude quand même, pour nous qui cherchons
désespérément à limiter les naissances et habitués à voir les hommes se débiner
devant l’annonce d’une fécondation accidentelle. Comment ? S’offrir 13
enfants (parce que ceux-là, il a fallu les payer pour les obtenir) alors
qu’avec tout ce bel argent il était possible de passer 3 semaines de rêve - avec créature idoine –aux Seychelles ?
Voire même acheter une 911 Turbo pour aller frimer sur la Corniche ?
Qu’est-ce qui peut pousser un homme à faire une chose pareille ?
Notez qu’on ne poserait pas la même question pour une
femme : elles sont supposées être mères par nature, au point qu’on estime
les mères porteuses dénaturées puisqu’elles abandonnent l’enfant qu’elles
viennent de mettre au monde au lieu de le presser contre leur sein.
- Quid des hommes donc ? Si la nature leur dit quelque
chose, c’est : « Reprend ton arc et va chasser le marcassin »
( ?) ; et non pas : « Prends ce bébé dans tes bras et
cherche à le réchauffer ».
Oui, mais voilà : dans ce domaine comme dans beaucoup
d’autres la paternité est le fruit de la culture et non pas de la nature. Ce
qui veut dire qu’une société où les hommes voudraient avoir le plus d’enfants
possible n’est pas du tout à exclure.
Et pas seulement pour espérer que, devenus grands, ils
paieront leur séjour en EHPAD
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire