samedi 2 mars 2019

LE NOUVEL INDEX POUR ÉVALUER LES INÉGALITÉS SALARIALES FEMMES-HOMMES.

Cet index comporte cinq critères bien définis :
- Le premier critère : la rémunération moyenne des femmes et des hommes au sein de l’entreprise. Le salaire mais aussi les primes de performance et les avantages en nature sont pris en compte. Pour obtenir les 40 points liés à ce critère, l’écart de rémunération moyenne entre hommes et femmes doit être nul.
- Deuxième critère, qui compte pour 20 points : le pourcentage d’hommes et de femmes qui ont perçu une augmentation dans l’année. Là encore, il faut viser l’égalité la plus absolue, à 2% près.
- Troisième critère : les promotions, pour 15 points. Il fonctionne avec le même mode de calcul que les augmentations.
- Les entreprises sont notées, également pour 15 points, sur les augmentations accordées aux femmes revenant d’un congé maternité. Le calcul est simple : pas d’augmentation, pas de points.
- Enfin, pour récolter les 10 derniers points, une entreprise doit compter quatre femmes parmi ses dix employés les mieux payés.
L’entreprise devra afficher un index cumulé de 75 points et, faute de cela, elle risquera des sanctions financières. (Lire ici)

Moi, je remarque simplement que les résultats ne sont pas évalués item par item, mais que seul le bilan global sera pris en compte. Ainsi dans une entreprise où l’on aurait moins de 4 femmes sur les 10 employés les mieux payés, on n’aura pas à s’aligner sur la norme, mais simplement à compenser les points perdus ici par ceux qu’on gagnerait là. Par exemple en majorant les salaires des femmes revenant de maternité ; ou accordant des augmentations à des employées smicardes. La rentabilité de l’entreprise pourra alors être préférée à la justice des femmes.
What else ?
Les cerveaux un peu « tordus » vont s’ingénier à lister les critères d’inégalités non répertoriés ici comme le rapport entre le tour de poitrine des employées et la vitesse de leurs promotions dans l’entreprise.



 Et c’est là que les messieurs vont protester : « On ne prend en compte que les injustices que subissent les femmes. Et celles que subissent les hommes alors ? Nous, nous n’avons rien d’équivalent à une paire de seins pour nous avantager dans l’entreprise. Si nous voulons montrer que « nous en avons dans le caleçon », il nous est interdit d’exprimer notre virilité au contact des collaboratrices de l’entreprise. Il nous faut alors faire des prouesses de productivité. »

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