Cet index comporte cinq
critères bien définis :
- Le premier critère : la
rémunération moyenne des femmes et des hommes au sein de l’entreprise. Le
salaire mais aussi les primes de performance et les avantages en nature sont
pris en compte. Pour obtenir les 40 points liés à ce critère, l’écart de rémunération moyenne entre
hommes et femmes doit être nul.
- Deuxième critère, qui
compte pour 20 points :
le pourcentage d’hommes et de femmes qui ont perçu une augmentation dans
l’année. Là encore, il faut viser l’égalité la plus absolue, à 2% près.
- Troisième critère : les
promotions, pour 15 points.
Il fonctionne avec le même mode de calcul que les augmentations.
- Les entreprises sont
notées, également pour 15
points, sur les augmentations accordées aux femmes revenant d’un congé
maternité. Le calcul est simple : pas d’augmentation, pas de points.
- Enfin, pour récolter les 10 derniers points, une
entreprise doit compter quatre femmes parmi ses dix employés les mieux payés.
L’entreprise devra afficher
un index cumulé de 75 points
et, faute de cela, elle risquera des sanctions financières. (Lire ici)
Moi, je remarque simplement
que les résultats ne sont pas évalués item par item, mais que seul le bilan
global sera pris en compte. Ainsi dans une entreprise où l’on aurait moins de 4
femmes sur les 10 employés les mieux payés, on n’aura pas à s’aligner sur la
norme, mais simplement à compenser les points perdus ici par ceux qu’on
gagnerait là. Par exemple en majorant les salaires des femmes revenant de
maternité ; ou accordant des augmentations à des employées smicardes. La
rentabilité de l’entreprise pourra alors être préférée à la justice des femmes.
What else ?
What else ?
Les cerveaux un peu « tordus »
vont s’ingénier à lister les critères d’inégalités non répertoriés
ici comme le rapport entre le tour de poitrine des employées et la vitesse
de leurs promotions dans l’entreprise.
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