L'homme de 51
ans raconte avoir été avalé par une baleine de quinze mètres de long, avant
d'être miraculeusement recraché sain et sauf.
Se retrouver
dans la gueule d'une baleine, c'est l'expérience terrifiante qu'a vécu un
plongeur au large de Port-Elizabeth, en Afrique du sud. Ce jour de février,
Rainer Schimpf, 51 ans, filme un banc de sardines quand soudain, tout devient
sombre autour de lui. Il ne voit plus rien et ressent une pression énorme
autour des hanches. "J'ai tout de suite compris qu'une baleine m'avait
attrapé", raconte-t-il à Sky News.
Peu à peu, la
pression autour de ses hanches se relâche. Le cétacé "a évidemment réalisé
que je n'étais pas ce qu'il comptait manger, alors il m'a recraché",
raconte-t-il.
C’est bien sûr
l’histoire biblique de Jonas qui vient immédiatement à l’esprit, mais avec des
contraintes qui l’empêche correspondre exactement.
- D’abord, la baleine a recraché
notre homme alors que Jonas a été avalé tout cru. C’est que, dans la réalité,
les baleines ne peuvent avaler que des petits poissons du fait de leur œsophage
et des fanons qui encombrent leur bouche (1).
- Ensuite, alors que Jonas avait
commis un gros péché qui lui valait cette punition, rien ne dit que le plongeur
d’Afrique du Sud ait commis une pareille chose.
- Enfin que la baleine de notre
histoire avait quand même l’intention de croquer notre homme alors que celle de
la Bible a accueilli Jonas dans son estomac et ne l’a recraché qu’une fois le
danger passé.
Mais ce qui
surprend encore dans cette histoire, c’est l’extraordinaire maitrise du
photographe qui a pris le cliché dans la fraction de seconde où l’accident s’est
produit. Et aussi de la victime qui, selon son récit, en a fait une analyse
objective dans le même instant – et reconnaissons que la Bible ne nous
raconte rien de semblable.
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(1) « Dans
la vie réelle, ni baleine, ni requin-baleine ne peuvent nous ingurgiter. L’un
comme l’autre se nourrissent de toutes petites proies, du plancton pour
l’essentiel. Et leur anatomie ne leur permet pas d’ingérer de « gros poissons
». Certes, le requin-baleine est doté d’une bouche de 1,50 m de large
agrémentée de 3 000 dents, mais il a un tout petit œsophage, de 10 à 15 cm
seulement. Derrière sa langue se trouvent des fanons, des lames cornées qui
filtrent l’eau ingurgitée toutes les 20 secondes pour ne garder que les plus
petits aliments, que son estomac digérera. » (Lire ici)
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