La Bourse de
Paris a clôturé en nette hausse vendredi 15 mars plusieurs bonnes nouvelles
macroéconomiques venant conforter dans leur optimisme des investisseurs
rassurés sur le Brexit.
La dirigeante
conservatrice Theresa May a obtenu de faire voter le Parlement une troisième
fois la semaine prochaine sur ce Traité de retrait, fruit d'âpres négociations
avec Bruxelles et destiné à mettre en œuvre une sortie de l'UE en
douceur : "le marché a intégré qu'il n'y aura pas de sortie sans
accord ni de sortie brutale", a précisé M. Cohen. (Lire ici)
On dit bien
qu’en bourse qu’« il faut acheter au son du canon et vendre au son du clairon » :
se porter acquéreur quand le titre baisse (parce que tout va mal) et le
revendre quand les évènements redevenus positifs et qu’il a repris son plus
haut niveau afin de réaliser ses bénéfices. Sauf que – comme le dit ce
site, la baisse peut continuer jusqu’à ce que le titre ne vaille plus rien (comme
l’ont prouvé les actions du Tunnel sous la Manche – voir ici)
Donc si les
porteurs d’actions d’affaires impactées par un éventuel Brexit sont optimistes,
c’est qu’ils estiment qu’on a atteint le fond de la crise et que, désormais,
les choses devraient s’arranger. En clair, si ça avait dû craquer c’était avant
le vote en question ; maintenant, on trouvera bien un compromis.
Moi, je crois
que les boursiers sont des gens cyniques, mais très bien informés : le
délit d’initié, pour eux, c’est tout sauf un délit. Donc quand ils maintiennent
la livre sterling à son niveau d’avant-crise, c’est bien qu’ils en savent plus
que nous – ou bien qu’ils sont tout de même d’un optimisme naïf.
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