Il est à bout
de souffle. Il ne parle plus. Il est en permanence sous perfusion », avait
déclaré fin février Ali Benouari, ancien ministre algérien du Trésor. « Il est
atteint d’aphasie, soit de perte partielle du langage. Il semble réceptif à ce
qu’on lui dit, mais on le comprend à peine. Il faut pratiquement lire sur ses
lèvres », ajoute La Tribune de Genève. (Lire ici)
Supposez que
vous lisiez ce bulletin de santé sans savoir de qui il s’agit : vous
seriez à vous demander si ce n’est pas un cas où l’euthanasie serait justifiée.
Seulement vous découvrez qu’il s’agit d’Abdelaziz Bouteflika, âgé de 82 ans et
qui sollicite un nouveau mandat de chef d’Etat pour 5 ans de plus. Et là, vous
tombez de la chaise : comment un telle escroquerie a-t-elle été possible ?
Comment un homme de toute évidence incapable de tenir sa place, peut-il passer
pour le Président d’un pays comme l’Algérie ? Qui donc gouverne à la place
de ce « chef » grabataire ? Est-ce donc ignoré des
citoyens ? Sont-ils manipulés à ce point ?
Alors,
disons-le tout net : les citoyens algériens ne sont pas plus bêtes que les
citoyens des autres démocraties, simplement ils ont jusqu’ici accepté d’être
gouvernés par une équipe et non par un homme seul. Du coup, on pourrait se
dire : « Bouteflika ne gouverne pas, ce sont des hommes de son camp
qui le font : voilà qui devrait nous rassurer, puisqu’une équipe est
en principe plus efficace qu’un homme seul ». Sauf que plus les
gouvernants sont nombreux et plus leur appétit de profit sera démultiplié. La
corruption est bien à l’œuvre lorsqu’un vieillard sub-claquant est maintenu au
pouvoir pour sauvegarder les profits de sa clique. D’ailleurs, on l'a déjà vu lorsque d'autres moribonds ont gouverné leur pays, en Espagne avec Franco ou en Yougoslavie avec
Tito.
Chez nous qui
sommes « démocrates », une telle gabegie n’existe pas. Sauf que le
parti remplace la famille et les profits financiers sont remplacés par les postes
de responsabilité ; d’ailleurs les américains qui ne s’embarrassent pas de
scrupules en la matière appellent ça le « spoil system ».
Sous franco je faisais de longue radiographie des reins et pendant les longs exmens nous parlions ils m’ont appris les metaphore pour parler des département des régions et de l’usage des metaphore les plus élémentaire pour ne pas être garrotiner
RépondreSupprimerC’est formidable que vous nous rapportie l’histoire et l’ancienne et celle où nous nous débattons et cet article ou, 5 eme mandats l’équipe derrière vous repétez serai une idiotie mais j’adore, j eprendrai du temps entre mes examens pour venir vous boire d’esprit à esprit
Je vous embrasse cher jean pierre vous avez vraiment trouver votre style et le philosophe est bien là et quel analiste vous êtes chapeau, j’adore