« Meghan
a dit qu'ils (= Harry+elle) envisagent d'élever leur enfant avec une approche
fluide de genre et qu'ils n'imposeront pas de stéréotypes. » La future
maman aurait même demandé à ses amis d'éviter d'offrir à son bébé des petites
voitures si c'était un garçon et des poupées dans l'hypothèse d'une petite
fille.
Une approche plus extrême, décrite par NBC
News, implique que les parents décident de s'abstenir de donner à leurs enfants
une désignation de genre à la naissance. "Les parents ne disent pas à leur
enfant qu'il est un garçon ou une fille et ils ne disent pas à leurs amis ni à
leur famille le sexe de l'enfant. C’est parce que les parents veulent laisser
leurs enfants découvrir par eux-mêmes s’ils sont une fille ou un garçon ou
appartiennent à un spectre de l’identité de genre". (Lire ici)
Les enfants
élevés sur ce principe devront-ils attendre la puberté pour savoir quel est
leur sexe ? Ne risquent-ils pas d’être soumis à des investigations de
petit(e)s copains/copines qui voudront aller voir directement ce qu’il en
est ?
Mieux encore :
verrons-nous des bambins choisir leur sexe : « Quand je serai
grand(e) je serai une maman comme ma maman – ou un papa comme le
mien. »
Pfffuit !
Tout ça, ce sont des caricatures visant à ridiculiser une démarche qui mérite
d’être examinée de plus près.
Bien sûr il
ne s’agit pas pour les enfants de choisir leur sexe, mais leur façon
d’appartenir à ce sexe – disons plutôt ce genre – à travers les multiples
manières de manifester ses préférences sans souci de savoir si c’est convenable
du point de vue des habitudes. Bien sûr il ne s’agit pas pour un homme de
s’habiller en femme au point de tromper les gens : c’est certes une
possibilité, mais ça relève d’un choix transgenre. (1)
Par contre on
verra sans émotion un jeune garçon choisir de faire de la danse classique ou une
fillette de faire du foot ou du rugby
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(1) Il y a aussi les travestis polynésiens, pour les quels on lira cet article consacré aux « rae rae » de Tahiti.
(1) Il y a aussi les travestis polynésiens, pour les quels on lira cet article consacré aux « rae rae » de Tahiti.
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